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et mon grand-père. Je me rappelle que c’était l’an le plus difcile de ma vie, parce que je devais faire toutes les tâches de mon père et encore plus, comme il faisait nor-malement.Après un an, j’étais avec ma grand-mère et mon père a dit qu’enfn j’irais au Canada. J’étais très inquiet. Après tout ce qui s’est passé, j’étais à l’aéroport avec mes deux grands-pères et grands-mères pour nous dire au revoir.J’ai voyagé avec mon frère et mon grand-père, c’était un grand voyage du Brésil au Panama en six heures. Après cela, on devait prendre un autre avion pour aller à Mon-tréal. Après ces douze heures de voyage en avion, fnale-ment nous sommes arrivés au Canada, où j’ai revu mon père. Je suis resté à la maison les trois premiers mois, au cours desquels j’ai vu pour la première fois la neige. Aussi, je courais dans la rue, je rencontrais la belle ville de Mon-tréal. Après ces trois mois, j’ai eu mon premier jour à l’école, et aussi mon grand-père est retourné au Brésil.Ma première journée à l’école a été difcile, car je ne parlais pas français et je ne pouvais pas me commu-niquer. En fait, je ne me suis pas fait beaucoup d’amis dans la première semaine. Un mois plus tard, j’ai commencé à m’intégrer plus, et après quelques mois j’ai changé de classe parce que j’étais rentré dans cette classe au milieu de l’année scolaire. J’ai aussi changé de professeur, j’ai adoré ma nouvelle professeure de français, Madame Josée Houle. Elle est extrêmement heureuse, chaque jour elle est vivante et très énergique.J’aime le Canada sous tous ses aspects, je ne veux donc pas partir d’ici. En fait, j’envisage de rester au Canada pour le reste de ma vie, et j’espère que c’est possible parce que je me sens très heureux ici.Rafael Barbosa