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tination. Je me souviens très bien de cette belle jour-née à l’aéroport. Je me suis sentie à la fois mélangée, nerveuse et triste parce que j’ai quitté mes grands-pa-rents qui m’ont regardé grandir.Je pense que si vous me demandez quelle a été la chose la plus difcile que j’ai laissée dans mon pays, je dirais que ce n’était ni la météo, ni les biens matériels, mais les gens qui ont grandi et que j’ai appris à aimer autant que je l’ai fait.Et là, j’étais sur le point de prendre mon vol. Pour être exacte, j’ai migré le 11 décembre 2017.Nous avons pris l’avion. C’était un sentiment très ex-citant quand l’avion a décollé et de voir les paysages pendant la trajectoire du vol.Alors que j’étais dans l’avion, j’ai vu un flm pour passer le temps. C’était 6 heures de vol et nous avons atterri à l’aéroport de Toronto. Nous avons attendu avec ma mère pendant 2 heures et nous avons pris le deuxième avion pour Montréal.Deux heures plus tard, nous sommes descendus de l’avion et nous avons cherché les valises. Ils nous at-tendaient avec des manteaux et des bottes spéciales. Nous nous sommes embrassés et nous étions très heu-reux d’être à la maison. Sur le chemin, j’ai pu voir de nombreux bâtiments et ressentir le froid intense du Canada.Pour la première fois, j’ai vu la neige. J’étais excitée davantage parce que je voulais la connaître et la tou-cher.Sur le chemin du retour, mon père m’a expliqué com-ment s’appelait tout ce que je voyais par la fenêtre de la voiture, car tout était écrit en français.Nous sommes arrivés à l’appartement que j’ai beau-