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nous ont trainés vers le salon et nous ont demandé de chercher la clé de la maison. Ils ont pris tout: les bijoux, l’argent et les ordinateurs. Ils ont enfermé mon petit-frère dans le congélateur et violé ma mère devant nous. Les bandits avaient des masques, on ne pouvait pas les reconnaitre. Ils ont frappé mon frère parce qu’il n’avait pas trouvé la clé de la maison. En-suite, ils m’ont cogné contre la porte de la chambre de mon père. Ils m’ont dit d’appeler mon père et qu’ils n’allaient pas me faire de mal. J’ai tremblé et j’ai crié, mais il n’y avait pas vraiment de son qui sortait parce que j’avais peur. Ma mère a dit à mon père d’ouvrir la porte sinon ils allaient me faire du mal. Mon père est alors sorti et il avait le téléphone dans la main. Les bandits ont eu peur, car ils pensaient qu’il avait appe-lé la police. Ils lui ont demandé pourquoi il avait ap-pelé. Mais il a dit qu’il n’avait appelé personne. Ils ne l’ont pas cru et ils ont paniqué et pris tous les objets qu’ils ont pu et après, ils sont partis. Après cela, nous avons appelé la police, mais ils sont arrivés le matin vers 7h. Les bandits sont venus à plusieurs reprises. Une fois, ils ont cassé la clinique que mon père était en train de construire parce qu’il y a eu un confit avec le ven-deur. Depuis ce jour-là, on n’était plus en sécurité. On a tout perdu. Ma mère elle, était très mal. Un de mes frères était très malade et l’autre avait mal à l’esto-mac ainsi que moi. J’ai un autre petit frère qui est très jeune et ne se souvient pas de l’événement. Mon père a décidé de nous envoyer au Canada pour notre sécu-rité et pour notre futur.On est arrivés à l’aéroport à 5h le matin, mais nous n’avons pas pu prendre l’avion parce que les sol-dats nous ont arrêtés pour rien. Ils voulaient nous prendre notre argent et mon père a refusé. Ils nous ont