Page 5 - RapportAnnuel 2018-2019

Mot de la coordonnatrice (Suzanne Doray)
À la ligne de départ de cette édition 2018-2019, trois objectifs avaient été fixés : deux, côté «Adultes» et un, côté «Jeunes». Nous vous invitons à consulter la section « Jeunes» (p.18) pour prendre connaissance des principales réalisations sur ce plan. Concentrons-nous ici sur sur les principales orientations de l’exercice qui s’est terminé le 31 mars dernier.
Voici les deux objectifs qui ont motivé l’élaboration de notre programmation « Adultes » : (1) Outiller nos membres grâce à des ateliers de formation, et (2) revitaliser le programme « Répit » .
A priori, il s’agissait de répondre à des demandes spécifiques de la part de membres qui désiraient alimenter leurs démarches en tant qu’aidants. Trois objectifs avaient été ciblés : (1) Permettre à nos membres de développer des réflexes afin qu’ils apprennent à prendre soin d’eux-mêmes, à respecter leurs limites et à reconnaître celles de leur proche ; (2) développer des stratégies de communication afin de mieux accompagner leur proche dans le processus de rétablissement ; (3) promouvoir le partenariat avec les membres de l’équipe soignante. En cela, nous nous sommes collés au modèle CAP (Client / Accompagnateur / Partenaires), élaboré par le Réseau Avant de Craquer dont nous sommes membre certifié.
Formations
Avec deux formations à la programmation régulière (voir fréquence p.8), ce sont près d’une cinquantaine de membres qui ont pu garnir leur coffre à outils et redéfinir leur rôle en tant que proche aidant d’une personne souffrant d’un trouble psychiatrique. Mission accomplie ! Merci à nos intervenantes : Catherine Brien, à qui l’on doit cette belle formation sur la Validation et la méthode EEAP, et à Laurence Veilleux et Keshia Pierre, pour cette belle expertise sur l’anxiété. Nous vous invitons à consulter la page 15 du présent rapport pour connaître les objectifs de ces formations.
Programme répit
Les personnes qui partagent leur quotidien avec un proche malade ont intérêt à développer des stratégies de répit durables pour faire face à leurs lourdes responsabilités. Encore faut-il que ces stratégies soient stimulantes et qu’elles conviennent à leur personnalité, leurs intérêts et à leur créativité. Voyez ce que nous avons proposé à nos membres (p. 17).
Partenariat
Parmi nos réalisations, nous sommes particulièrement fiers du partenariat établi entre PABEMSOM, le CIUSSS ODIM (Ouest De l’Île de Montréal) et nos associations sœurs du sud-ouest de Montréal, Les Amis de la Santé mentale (Dorval) et Ami-Québec (côté anglophone). Ensemble, nous avons conçu et réalisé quatre capsules vidéo, brèves (30 secondes) mais efficaces, faisant la promotion de l’implication des familles dans le processus de rétablissement (voir p. 16).
Priorités obligent!
Au cours des deux premiers trimestres, nous avons dû fonctionner avec un effectif réduit sur le plan des services individuels afin de nous assurer de pouvoir réaliser nos objectifs de formation et de répit. Aussi avons-nous offert un peu moins de soutien individuel que les autres années (voir p.7). Il nous faut parfois faire des choix difficiles pour être en mesure de livrer la marchandise !
Programme « jeunes »
Précisons d’emblée qu’il s’agit d’une clientèle particulièrement difficile à rejoindre. Les défis et les obstacles sont nombreux (voir p.20) et il faut beaucoup de persévérance pour mener à bien un tel projet. Il faut surtout une bonne équipe ! Les fonds accordés par les fondations Bell et Zhubin, au cours du 3e trimestre, nous ont permis de pouvoir enfin mettre le pied sur l’accélérateur à partir de janvier 2019. En fin de parcours, nous avons atteint une belle vitesse de croisière après l’embauche de mesdames Keshia Pierre (temps plein) et à Anais Jacquelin (à contrat, quelques heures par semaine). Nos deux nouvelles recrues ont actualisé nos objectifs de visibilité et de
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