Page 6 - Le Petit Journal de Rebelle-Santé n° 204
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jardin
a Favoriser l’activité physique des habitants et donc pré- venir diverses maladies liées à la sédentarité a Créer du lien social et partager des savoirs a Créer des emplois.
une multitude de façons de jardiner en ville ou dans sa rue
On peut s’impliquer dans les jardins partagés, dans l’installation et l’entretien d’arbres, de parterres ou de bacs1, dans la création d’une rue végétale2. Ou plus simple- ment : jardiner sur son trottoir, au pied de sa porte, installer des plantes sur son toit, ses murs, son balcon...
Un espace particulier avec des règles...
Dès qu’il y a interface avec l’espace public, demandez l’autorisation auprès des services techniques de votre commune. Effectivement, pas de fosse de plantation sur le trottoir car mieux vaut savoir où passent les réseaux en sous-sol et quelles sont les normes pour la circulation des piétons ! Une fois l’accord obtenu et si vous avez une municipalité réellement partante pour améliorer la vie de ses habitants, vous aurez en général l’aide technique des services communaux : réalisation de trou, fourniture de terre végétale, éventuellement de plants, de conseils... L’engagement du jardinier varie aussi suivant les lieux, il re- pose en principe sur la signature d’une « charte de végétali- sation » ou quelque chose de ressemblant. Globalement, voici quelques règles de base que l’on retrouve presque partout :
a Certaines plantes sont interdites car dangereuses ou incommodantes pour les habitants (urticantes, toxiques, allergènes...), d’autres le sont car elles sont envahissantes (buddleia, verge d’or, herbe de la pampa), invasives, ou quand leur développement est trop important pour le lieu (glycine), ou présente des inconvénients pour le bâti (ar- buste à enracinement puissant).
a les plantes peu consommatrices d’eau, peu sensibles aux problèmes sanitaires sont souvent privilégiées. a Des normes concernant le volume occupé sont don- nées de façon à faire cohabiter plantes et usagers de la rue. a les droits de propriétés sont reprécisés ; ainsi, les vé- gétaux plantés par la ville restent sa propriété et vous ne pouvez pas les arracher ou en couper les branches ou les racines à votre guise.
a l’entretien de vos plantations : utilisation de compost3 ou de terreau, arrosage économe, pas de pesticides, net- toyage des plantes (taille, fleurs fanées...) et du lieu.
Une aventure collective et civique
Le jardin de rue est une aventure teintée de logique de par- tage et de collaboration. Bien végétaliser une rue, c’est créer un ensemble de lieux de culture distants, mais coordonnés
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1 Bacs dans l’esprit des « Incroyables Comestibles » 2 C'est un concept plus global : la circulation est réduite, on laisse pousser l’herbe y compris sur des zones asphaltées 3 Une bonne occasion de favoriser le compostage en ville ! Encore faut-il avoir sa boîte à compost !
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