Page 10 - Le Petit Journal de Rebelle-Santé n° 217
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LE PETIT JOURNAL DE Rebelle-Santé
La thérapie par les ventouses
Pour une détoxination du corps en douceur
La thérapie par les ventouses est vieille de plusieurs millénaires. Elle était déjà utilisée dans l’Égypte et la Rome antique, ainsi qu’en médecine traditionnelle chinoise pour améliorer la circulation de l’énergie et éliminer les blocages. Cette technique, bien connue de nos grands-mères, a été couramment utilisée jusqu’à la moitié du XXe siècle puis est tombée dans l’oubli. Aujourd’hui, elle suscite un réel regain d’intérêt et on redécouvre ses bienfaits pour soulager de nombreux troubles.
Les ventouses se présentent comme de petites cloches, le plus souvent en verre, qui se placent
sur certaines zones du corps (dos, ventre, poitrine, points d’acupunc- ture...), choisies en fonction du pro- blème à soulager. Par un effet aspi- rant qui amène un important afflux sanguin, elles stimulent la circulation veineuse et lymphatique, et facilitent la circulation de l’énergie et l’élimina- tion des toxines de l’organisme. Cet afflux sanguin a une profonde action oxygénante et décongestionnante.
Les ventouses agissent au niveau cu- tané, musculaire et articulaire. Leur action sur l’organisme est à la fois mécanique et énergétique. Appréciée des sportifs notamment,
cettetechniquedesoinsoulageles tensions musculaires après un effort mais ses bénéfices ne s’arrêtent pas là. La thérapie par les ventouses a une action antidouleur, anti-inflam- matoire et profondément relaxante. Elle améliorerait également le fonc- tionnement du système immunitaire et augmenterait l’énergie et la vi- talité. Elle aurait même une action positive sur l’humeur en provoquant la libération d’endorphines, les hor- mones du bien-être.
En pratique
Les ventouses peuvent se poser à chaud, utilisation la plus fréquente, ou à froid. À chaud, le vide d’air est effectué avec une flamme. On glisse
danslaventouseunmorceaudeco- ton imbibé d’alcool qu’on enflamme.
Aucun risque de brûlure mais une agréable sensation de chaleur. À froid, on se sert d’une pompe. Les ventouses peuvent être posées et retirées dans la foulée, laissées en place quelques minutes ou encore déplacées le long de l’épiderme (sans les décoller de la peau) pour un effet massage.
À part une légère sensation de pince- ment ou de picotement, la technique est totalement indolore. Les ven- touses laissent cependant quelques traces de succion inesthétiques qui peuvent prendre quelques heures à quelques jours pour disparaître.
Petit Journal Rebelle-Santé N° 2167 page 98


































































































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