Page 48 - Rebelle-Santé n° 205
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RENCONTRE
Natalie Georges
MORATHÉRAPIE
la médecine du futur est déjà là !
Voulant en savoir davantage sur cette technique de soin (voir Rebelle-Santé N° 203) plébiscitée par les patients qui l’ont testée, j’ai pris rendez-vous avec Patrice Conchon, du côté de Toulon, pour expérimenter à mon tour la morathérapie.
Bienvenue dans le monde de la biorésonance ! De la médecine quantique, celle du XXIe siècle... C’est donc une machine qui va détecter ce qui
cloche chez moi ? « Rassurez-vous, plaisante Patrice Conchon qui utilise ce boîtier hyper sophistiqué de- puis de nombreuses années. Je vais vous expliquer... »
Au départ, tout est vibration. Il faut savoir que le langage des cellules est constitué d’ondes vibratoires qu’il est désormais possible de mesurer. Ceci est connu depuis les recherches d’un physicien russe, G. Lakovsky, menées dès les années 1920. Dans les années 1960, un autre physicien, anglais cette fois, H. Fröhlich, prix Nobel, a confirmé les travaux de son homologue : « Oui, les cellules émettent des champs électromagnétiques ! » Bref, après des travaux effectués plus récemment par d’autres scientifiques, c’est au tour d’un médecin et d’un physicien allemands de mettre au point, dans les années 70, cet appareil qui portera la première syllabe de leurs noms, le Mora (Morell + Rasch). L’idée est de « trier » les ondes qu’il reçoit du corps du patient par niveaux de fréquences et de les répartir en ondes har- monieuses ou, au contraire, dysharmonieuses. Celles-ci sont alors « remises en forme » par un procédé d’in- version de phase à 180°... Comment ? « Grâce à un filtre à résonance moléculaire qui constitue le cerveau de l’appareil », continue d’expliquer le kiné-ostéo-
naturopathe et heilpraktiker provençal. Bon, tout ça est bien compliqué, mais indispensable pour comprendre. Pour faire plus simple, disons que les cellules en dys- fonctionnement reçoivent des informations correctes – c’est là l’action première et originale du Mora.
PASSONS À LA PRATIQUE
Patrice Conchon me confie un cylindre en laiton que je tiens dans la main gauche pour me mettre à la terre. Avec une sonde, il va toucher des points d’acupuncture sur les extrémités des doigts, là où aboutissent les méridiens. Le premier test concerne un possible problème dû aux métaux lourds contenus en bouche mais, à ma grande surprise, cela ne semble pas affecter mes cellules ! Ouf.
La suite est moins réjouissante... L’appareil semble s’affoler : les points du GI, Foie et VB réagissent forte- ment. « Il semble qu’il y ait une ou des allergies, parie le praticien qui a l’habitude (cela fait 22 ans qu’il uti- lise cette thérapie). Il recherche dans sa banque de données – qui a remplacé les centaines de témoins utilisés auparavant. Et trouve une grosse sensibilité au gluten. Bingo ! Idem pour la 2e mesure, mais cette fois, ce sont les produits laitiers qui sont en cause. Dur dur pour la Normande que je suis !
Mais ce qui va suivre est passionnant. Le traitement de ces dysfonctionnements va durer peu de temps.
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© Photos p 48 et 49 : N. G.


































































































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