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En bref
par Sophie Lacoste
Comment faire pour lutter contre les « déserts médicaux » ?
Le gouvernement teste la solution de la téléconsultation.
Depuis septembre 2018, ce type de médecine est donc remboursé. Bi- lan : 60 000 téléconsultations (sur les 500 000 attendues en 2019 par le gouvernement). Jusqu’à présent, on ne « téléconsulte » un médecin que si on l’a vu « en vrai » dans
Coronavirus : plus mortel chez les hommes
Les femmes semblent mieux résis- ter que les hommes aux attaques du Covid-19 : d’après le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, le taux de mortalité serait de 2,8 % pour les premiers et de 1,7 % pour les secondes. Quant aux enfants, début mars, aucune victime n’est recensée chez les moins de 10 ans. Le profil type de la victime est un homme de 50 ans au moins souffrant déjà d’une pa- thologie.
les 12 derniers mois. Comment ça se passe ? Le médecin vous envoie un lien qui vous permettra de vous connecter, à l’heure de ce rendez- vous virtuel par le biais d’une ta- blette ou d’un ordinateur équipé d’une webcam, et de dialoguer avec lui. C’est le même prix qu’une consultation classique et remboursé tout pareil. Qu’en est-il de l’examen clinique : écoute du souffle et des battements cardiaques, prise de
tension, palpation... et du contact humain ? Il est vrai que les examens complémentaires (IRM et autres analyses) ont déjà souvent supplan- té l'examen clinique dans de nom- breuses situations. Pourtant, réalisé avec soin, ce dernier est suffisant au diagnostic dans la majorité des cas, économique et moins anxio- gène qu’une batterie d’examens (et leurs risques de faux positifs ou faux négatifs, à ne pas négliger).
Contre Alzheimer, choisissez vos gras !
Une protéine, la sirtuine SIRT3, protège les neurones et leurs mitochon- dries (de petits organites qui fabriquent leur énergie). En cas de maladie d’Alzheimer, les neurones ont besoin de cette protéine et en manquent cruellement. Or, des chercheurs viennent de montrer qu’un régime riche en cétones permettait de remonter le niveau de SIRT3 et de lutter contre les symptômes de la maladie. Alors, que met-on au menu ? Des noix de toutes sortes, des épinards, des graines de lin, des olives et de l’huile d’olive, du chou-fleur, des champignons... Et surtout, de bons gras (non chauffés non transformés) et un minimum de sucres rapides (farines blanches, pâtes et riz blancs, gâteaux, biscuits et autres sucreries).
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Télémédecine : un progrès ?