Page 4 - Le Petit Journal de Rebelle-Santé n° 214
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LE PETIT JOURNAL DE Rebelle-Santé BIEN-ÊTRE
On a testé les bougies auriculaires
Les bougies auriculaires sont intrigantes. Allumées, et posées perpendiculairement sur le conduit auditif, leur flamme semble auréoler le visage d’une douce sagesse. Mais que se passe-t-il exactement
en dessous ? On a testé pour vous.
Dans le cadre de ma formation à la réflexologie auriculaire, j’ai fait tester à une « cobaye »
les bougies auriculaires. Ces bougies sont souvent aussi appelées bou- gies Hopi en référence à une tribu améridienne, toujours installée aux USA aujourd’hui, mais cantonnée à l’Arizona, « hopi » signifiant « peuple paisible ». Elles ont différentes vertus supposées. La première : de détendre profondément. La seconde, de « net- toyer » les oreilles de leurs excès de cérumen, aidant ainsi tout simple- ment à mieux entendre, et aussi à favoriser la circulation d’air et donc à limiter le risque d’infections ORL (otites notamment). Mais dans la vraie vie, ça marche ? Et comment se passe une séance ? Risque-t-on de se brûler ? Nos réponses.
1 – À QUOI RESSEMBLENT CES BOUGIES ?
Celles que nous avons testées se présentent sous la forme de longs cy- lindres vides d’environ 20 cm, très lé- gers, constitués de tissus imprégnés de cire d’abeille. Comme pour des bougies classiques, on les allume à l’extrémité, à l’aide d’un briquet ou d’une allumette. Mais il existe différents modèles, avec ou sans collerette en bas, plus ou moins longs, avec ou sans huiles es- sentielles parfumantes.
2 – COMMENT LES UTILISER ?
Une fois la flamme « en route », on pose (doucement !) la bougie pile sur le conduit auditif, parfaitement per- pendiculaire au visage. Bien évidem- ment, on tient en permanence la bou- gie de manière à éviter tout accident, et on vérifie que la personne qui reçoit le soin est bien installée, à l’aise. Au cas où, prévoyez un petit verre d’eau à proximité de manière à y plonger la bougie la tête la première. Au fur et à mesure, la chaleur monte dans l’oreille : la chaleur ramollit le céru- men, et par un effet mécanique, les impuretés remontent à la surface via le canal auriculaire, et il ne reste qu’à les éliminer.
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Petit Journal Rebelle-Santé N° 214 page 92