Page 16 - Le Petit Journal n° 202
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le petit Journal de Rebelle-Santé	vos témoignages
Pieds qui brûlent : une couverture de survie
Monsieur Bernard B. de la Somme répond à Mme M. de Gironde qui a la plante des pieds qui la brûle quand elle se couche.
« J'ai le même âge que vous et je souffre depuis plus de 10 ans d'une érythermalgie* du pied gauche. Le syndrome est particulièrement douloureux en début de nuit (impos- sible de dormir avant 3 heures du matin). Ma souffrance est unilatérale ; la vôtre est, semble-t-il, bilatérale. La cause doit donc être différente. J'ai trouvé une astuce pour la ré- duire presque complètement. Il faut installer au bout du lit où reposent vos pieds (à l'air libre, mais je pense que c'est le cas depuis longtemps) une couverture de survie pliée de
telle façon que vous couvrez toute la surface entre le drap du dessous et le matelas en mettant la surface argentée au-dessus. L'érythermalgie est une maladie rare et les médecins qui connaissent le terme sont également rares. Ils vous diront qu'en première intention, il faut prendre de l'aspirine (...). En fait, il faut trouver le pourquoi de la maladie ; les causes sont multiples et, à votre âge, sans doute penser à une cause iatrogène d'abord. Vous pourriez lire le livre de Sylvie Preles Neuropathie, érythermalgie : une méthode simple pour vous libérer de la douleur et en finir avec les médicaments et tester son remède. »
* forme de douleur neuropathique, à type de brûlures et piqûres intenses ressenties aux pieds ou aux mains, NDLR.
Ovaires polykystiques, la piste des perturbateurs endocriniens
Quelques jours après avoir reçu le courrier de Mme B. de Haute-Savoie qui est atteinte du syndrome des ovaires poly- kystiques (voir sa lettre page 11, rubrique des Lecteurs en détresse), une lectrice, souffrant également de cette maladie, nous a écrit pour nous donner son témoignage.
« Je vous écris ce courrier – témoignage pour vous parler de mon expérience au sujet du syndrome des ovaires poly- kystiques (SOPK), en espérant qu'il pourra aider quelques- unesatteintesdeces"saloperiesdenouveauxmauxféminins". On m'a diagnostiqué un SOPK il y a maintenant quatre ans
Suite de ce témoignage p. 18
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