Page 34 - Le Petit Journal n° 186
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Dossier
Petit journal
Appareil de mesure et de soin de Korotkov
décharge gazeuse (Gas Discharge Visualization ou GDV), reconnue et acceptée par le ministère de la san- té russe et utilisée par plus de 300 médecins et chercheurs à travers le monde. Il a créé une série d’appa- reils qui assurent une distribution de l'énergie au sein de l'organisme, une mesure de l'influence du stress sur les organes, une évaluation de l'équilibre sympathique (SNA), du profil psycho-émotionnel, ou encore une optimisation des performances sportives. Ces appareils permettent de dresser un bilan précis de l’état global du patient. (4)
Mesure du champ électromagnétique du patient avec les appareils Korotkov
La phagothérapie
Cette fois, plus de technologie de pointe, c’est le vivant qui vient au se- cours du vivant. On utilise des virus bactériophages, littéralement qui mangent des bactéries. Découverts en 1915 par le britannique Frede- rick W. Twort, puis par le biologiste français Félix d’Hérelle, les virus bactériophages ont été abandonnés dans les années 1930 avec l’appa- rition des antibiotiques. Mais, les scientifiques soviétiques, eux, ont continué à mettre au point la phago- thérapie. Ils ont utilisé les bactério- phages notamment pour traiter de
nombreux soldats infectés par des souches bactériennes, comme celles de la dysenterie bacillaire et des gangrènes. Les chercheurs sovié- tiques ont continué à perfectionner leurs traitements et ont publié des résultats. Aujourd’hui, en Russie, on trouve ces virus dévoreurs de bacté- ries, en vente libre, en pharmacie. En France, certains médecins ravivent cette thérapie pour pallier l’ineffica- cité grandissante des antibiotiques. Mais étant classés comme médi- caments par l'Union européenne, les phages nécessitent des essais cliniques avant d’être autorisés par l'Agence du Médicament...
Les raisons de l’ouverture scientifique Ces quelques exemples nous montrent que la médecine russe a su développer des traitements qui ne s’orientent pas systématiquement vers une prise de médicaments. La recherche a été stimulée sans ta- bou, avec des objectifs de résultats et d’économie. Le poids du rideau de fer, pendant une bonne partie du XXe siècle, a empêché la progression des groupes pharmaceutiques inter- nationaux. Les fabricants de médi- caments étaient des laboratoires d’état dont le but était de servir les patients et non de vendre un maxi- mum de cachets. Ainsi, les médecins – conscients que toute substance chimique a des effets secondaires – ne prescrivaient des médicaments de synthèse qu’en dernière inten- tion, ayant à leur disposition une belle palette de médecines « alter- natives ». De plus, aucun lobby ne venait dénigrer ou ridiculiser ces médecines non conventionnelles. Enfin, la guerre froide a créé une
Des virus mangeurs de bactéries
concurrence militaire et techno- logique avec les Américains. Dans cette course, l’État soviétique en- courageait les recherches les plus avant-gardistes, notamment sur la santé, dans le cadre de la conquête spatiale. Lesquelles ont fini par bé- néficier à la population.
Cette réalité ne doit certes pas mas- quer une situation plus compliquée sur le terrain, avec des moyens très inégaux dans les hôpitaux, par exemple, et des médecins aux impli- cations diverses.
Mais, nos médecins et responsables de santé publique feraient bien de s’inspirer de ces techniques de soins qui restent des solutions de santé efficaces, pas chères et sans effets secondaires.
Christophe Guyon
(1) Jacques	Benveniste,	ancien	direc- teur de l’INSERM, a mis en évidence qu’un principe actif (type médica- ment), pouvait conserver son effet à dilution très élevée. Mais la dilution était telle qu'il ne restait plus aucune molécule du produit dans la solu- tion ! Le principe actif était donc vé- hiculé par autre chose. Il venait d’ou- vrir la porte à la mémoire de l’eau. D’abord acclamé puis contesté et enfin ridiculisé, Jacques Benveniste a finalement été évincé de l’INSERM
(2) http://fr.fungodoctor.com.ua/ru/ (3) http://trade.dyn.ru
(4) www.gdvonline.fr/technologie- gdv/appareils-gdv/
34 PJ	Petit Journal Rebelle-Santé N° 186
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