Page 16 - Hors-Série n° 22 - Extrait
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     Angine,
  mal de gorge
Un mal de gorge, une gorge qui «picote», est toujours consécutif à une inflammation de l’oropharynx, derrière le palais. Il peut se déclencher de façon spontanée à cause d’un «coup de froid», d’une irritation traumatique (trop parlé, chanté, fumé...). Là, on prend du miel, des boissons chaudes, et dans quelques heures ce ne sera qu’un mauvais souvenir. Il peut aussi s’installer à cause d’un simple rhume que l’on soigne mal, auquel cas il devient une complication bactérienne. Mais dans la plupart des cas, le mal de gorge est d’origine virale. L’homéopathie est parfaite ici, mais, encore une fois, ne traînez pas !
• Vous avez mal à la gorge, comme si vous vous étiez fait piquer par une abeille.
Apis mellifica 5CH, 2 à 3 granules toutes les heures le premier jour, puis 3 fois par jour.
• Ça fait mal quand vous avalez (même la salive), et vous avez la gorge douloureusement sèche.
Belladonna 5CH, 3 granules toutes les 2 heures le pre- mier jour, puis 3 fois par jour.
• La douleur à la gorge « remonte vers les oreilles ».
Phytolacca 5CH, 3 granules toutes les 2 heures.
• Vous êtes enroué avec une sensation d’écorché vif dans la gorge, et une langue très rouge.
Arum triphyllum 5CH, 2 à 3 granules toutes les 2 heures le premier jour, puis 3 fois par jour.
• Belle angine ! Vous « attrapez » une infection ORL dès qu’il fait un peu plus chaud ou froid que d’habitude. Vous
avez des ganglions du cou douloureux. Mercurius solubilis 5CH, 2 à 3 granules toutes les 2 heures le premier jour, puis 3 fois par jour.
Asthme
L’asthme se traduit par des difficultés respiratoires, principalement à l’expiration même si on peut aussi présenter des troubles à l’inspiration (asthme laryn- gé). L’asthmatique émet un sifflement caractéris- tique à l’expiration, de même que des petits bruits «bizarres», comme des crépitements. Dans ses
bronches, c’est la panique: une inflammation locale (qui entretient la crise d’asthme), des spasmes bronchiques (les petites bronches se ferment) et la production de mucus en grande quantité, que l’asthmatique essaie d’évacuer (toux). Résultat : il n’y a plus beaucoup de place pour l’air.
En cas de crise d’asthme, l’inhalateur classique peut être indispensable. Mais il contient des corticoïdes, alors si on peut espacer les prises, c’est aussi bien. Dans cette optique, les remèdes suivants peuvent s’avérer bien utiles soit pour éviter carrément l’usage de l’inhalateur, soit pour en avoir moins besoin, et moins souvent. Bien évidemment, à vous de mesurer l’importance de la crise: si celle-ci vous em- pêche carrément de respirer, ne cherchez pas à comprendre, un «pschitt» en urgence, et on verra la suite après! Par contre, en traitement de fond, l’homéopathie parvient à des résultats spectaculaires: on peut maîtriser son asthme au point de ne plus recourir à l’inhalateur qu’une fois tous les 2 ou 3 ans, à condition d’avoir un traitement personnalisé (et là, une visite chez un homéopathe s’impose).
Les doses
Si vous sentez venir la crise, prenez 3 granules tous les 1⁄4 d’heure jusqu’à ce que les symptômes s’estompent. Si vous êtes en «période à risque» (par exemple en pleine allergie aux pollens), prenez 3 granules 1 à 5 fois par jour en prévention. Si vous vous reconnaissez dans plusieurs cas spécifiques, prenez les remèdes correspondants en les alternant.
24 │ Rebelle-Santé Hors-Série n° 22


































































































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