Page 7 - Rebelle-Santé n° 203
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Médecins au bord de la crise de nerfs...
Une étude menée aux États­Unis et dont les ré­ sultats semblent applicables à de nombreux pays montre que deux tiers des médecins sont épuisés ou déprimés, et même les deux à la fois... Quand on les interroge sur les pistes à envisager pour qu’ils se sentent mieux, plus de la moitié d’entre eux répond qu’une réduction des tâches admi­ nistratives permettrait d’atténuer leur épuisement professionnel. 39 % pensent aussi qu’une réduc­ tion des heures de travail serait salutaire. Un tiers d’entre eux pratique la malbouffe et un médecin sur 5 consomme de l’alcool.
La nuit, on se lâche...
Vous parlez la nuit ? 7 personnes sur 10 l’ont déjà fait... Des médecins de l’hôpital de la Pitié­ Salpêtrière, à Paris, ont enquêté sur le phéno­ mène et ont écouté ce que disaient les patients, plus de 800 « messages nocturnes »... Qu’ont­ ils entendu ? 60 % des paroles n’en sont pas vraiment, plutôt des murmures, des cris ou des grognements. Mais surtout, 10 % des phrases contiennent des grossièretés, et les hommes sont particulièrement bavards et vulgaires : 25 mots en moyenne par nuit dont 7 % de mots vulgaires contre 15 mots en moyenne dont 2 % de mots vulgaires pour les femmes. « Putain » représente 2,4 % des mots prononcés la nuit (contre seule­ ment 0,003 % des mots prononcés la journée).
Harcèlement : un enfant témoigne
Au collège, quelquefois, il suffit d’avoir de bonnes notes ou de vouloir apprendre consciencieusement pour deve­ nir un souffre­douleur. Et, souvent, les enfants concernés n’osent pas en parler aux adultes, ni partager leur souf­ france avec quiconque. Le calvaire qu’ils endurent peut parfois les conduire à des actes de désespoir. Mattéo a vécu le harcèlement à son entrée au collège et a écrit, avec ses mots et ses émotions, avec tout son courage aus­ si, ce qu’il a vécu et ressenti. Il témoigne dans un petit livre où il donne également des conseils aux enfants de son âge confrontés au même sort.
Pour vous procurer le livre, envoyez un chèque de 13 €
à:
Regard
2 place de l’église Le Petit Abergement 01260 Haut Valromey
Des silencieux pour les fusils de chasse
Depuis le 2 janvier dernier, les chasseurs ont officielle­ ment le droit d’équiper leur fusil avec un silencieux. Eh bien oui, les pauvres, à force de tirer, sont victimes de séquelles de traumatismes sonores aigus (des acouphènes, par exemple...). On pourrait se réjouir que la chasse fasse moins de bruit. Mais les coups de feu sont de sacrés si­ gnaux d’alarme pour les promeneurs (et les autres chas­ seurs). Et les animaux qui échappaient jusqu’alors aux tireurs maladroits seront bien plus faciles à tuer : le chas­ seur pourra rater sa cible et recommencer plusieurs fois à tirer sans que l’animal ne file se mettre à l’abri, alerté par la détonation.
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