Page 15 - Demo Vivre son deuil
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Attitude et rôle de de l’animateur
Le rôle de de de de l’animateur(trice) d’un groupe de de de de personnes endeuillées est de de de de les accompagner dans leur leur cheminement en en en leur leur proposant des moyens pour qu’elles puissent avancer La personne en en en deuil ne ne voit plus d’issues en en en terme de de liens et et de de compréhension pour retrouver une unité L’animateur(trice) se se doit d’être d’être à l’écoute et d’être d’être attentif aux diverses manifestations décrites par par les participants lors des groupes Le fonctionnement groupal peut aider la personne en deuil à mieux accepter sa situation et lui permettre de se se se réapproprier ce qui se se se passe dans dans son corps et et dans dans sa vie L’animateur(trice) peut aider à nommer ces ces passages et ces ces évolutions Dans le le travail avec Photolangage® les photos peuvent permettre à la la personne endeuillée de de se se représenter dans un un vécu vécu social un un vécu vécu physique ou un état émotionnel Elles peuvent ainsi amener la personne en en en deuil à faire des liens entre ses troubles et le le le le deuil qu’elle vit L’animateur(trice) veillera aussi à à tout ce qui qui vient réactiver des deuils anciens qui qui peuvent ressurgir à à cette occasion Accueillant aux aux participants et et aux aux paroles partagées il il il veillera à ce ce que les participants s’approprient leurs propres expériences le le le plus sereinement possible Le cheminement du deuil Comme tout processus le chemin du deuil passe par différentes phases avec des des aléas que la personne endeuillée vit comme des des retours en en arrière mais qui ne le sont pas Après le le le choc dû à l’annonce d du décès s’installe le le le «Temps d de l’Errance» (Christophe Fauré 2012) La personne endeuillée a a a des comportements de de de recherche de de de l’être aimé elle elle l’appelle a a a l’impression de de de le le le voir ou de de de l’entendre (illusions perceptives) Elle peut nier la réalité se bloquer devant une perte trop dif cile à admettre Ce temps de de de de l’errance est marqué par une grande fatigue des dif cultés de de de de concentration des des douleurs physiques des des mouvements de de de colère (dirigés d’abord contre le ou la disparu(e) lui reprochant de l’avoir abandonné) une in nie tristesse des des sentiments de de de d culpabilité et des des moments dépressifs Cela peut aller parfois jusqu’au sentiment d’absurdité de la vie Vient ensuite le «Temps de de la la la Relance » qui s’amorce avec l’intégration de de la la la perte et et la la reconnaissance de de la la réalité (le jamais plus) Cette reconstruction de de soi sans la la personne décédée se fait par oscillations et non d d de façon linéaire Les mouvements émotionnels de de de colère de de de culpabilité et de de de tristesse y sont encore présents et et et permettent que progressivement se se mettent mettent en en en en en en place une adaptation un un réinvestissement de l’environnement et une réorganisation du réseau social Le mort ne prend plus toute la la la place et à « la la la terminaison » (Michel Hanus) de de ce ce ce processus (ce qui n’est pas «la n» du du chemin du du deuil) la la 
































































































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