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a société reprise en 1994 par la force des choses est devenue pour Anne Dimmers le défi de sa vie. Elle n’avait aucune formation de manager mais pour elle, l’expérience allait être une force terrible car, comme elle le dit si bien,
«la connaissance n’apporte pas l’expérience mais l’expérience apporte la connaissance. » On l’a vu au début de cet ouvrage : Captel et Captis ne sont pas des sociétés comme les autres. Premier centre d’appels téléphoniques de Belgique, démarrage avec un seul client, progression lente mais régulière pendant vingt ans : la permanence de l’époque a d’abord fait œuvre de pionnier ! Puis ce fut la ca- tastrophe, soudaine et inattendue, la quasi faillite de 1994, suivie d’une reprise périlleuse, presque sur un coup de tête, dans des conditions particulièrement hasardeuses. Changement de méthodes, changement d’ambiance. Place à la persuasion, au respect de l’autre –en particulier du personnel–, au souci de la clientèle et de la qualité du service, place à la volonté, à la détermination, à la combativité. Inventivité, créativité, anticipation. Toutes ces qualités qui font de Captel et de Captis des entités performantes, sont indis- pensables au développement d’une entreprise moderne et prospère. Ces « recettes », il faut les transmettre à ceux qui rêvent de créer leur société et de réussir la captivante aventure de l’entreprise privée. C’est un des objectifs de ce livre. Un autre, c’est précisément de donner le goût d’entreprendre. Il n’y a pas encore assez de PME en Wallonie. Pourtant, ce sont elles qui sont les plus grandes pourvoyeuses d' emplois dont les femmes et les hommes de notre région ont tant besoin et que beaucoup recherchent désespérément.
Pour cela, il faut oser prendre des risques et, même parfois, être un peu fou ! Mais n’avons-nous pas tous besoin d’un peu de folie ?...
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EPILOGUE


































































































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