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Son seul ami | 109
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 100  | La Sagesse Féminine   s’y passe, la situation financière, etc. Tous ses problèmes   toute sa vie est à découvert. Le monde entier sait ce qui   femme qui introduit ses amies chez elle perd la sienne, car   Les gens disent, ”Ma maison est une forteresse”, mais une   son isolement, sa prière et so

 et lorsque la bienfaisance fait défaut, la maison s’écroule ;   se mette en colère contre les enfants et que la femme, par   si elle veut vivre selon les lois de la Tora, et que son mari
 et conséquemment le monde entier risque de s’effondrer.  compassion, veuille les protéger ; montrant ainsi qu’elle   s’y oppose ou même l’en empêche. Là encore il est interdit
            est prête à se disputer avec son mari et sacrifier l’entente                   de sacrifier la paix. Au contraire, il faut accroître la paix et
 L’essentiel de la bonté  conjugale.                                                       l’amour. Car par la multiplicité des prières, des discussions
 Lorsqu’une femme est la plus charitable de toutes, qu’elle   En vérité, la femme doit savoir juger son mari avec   et de la patience, on trouvera un terrain d’entente permettant
 aide les veuves et les orphelins mais qu’elle délaisse son   indulgence.  Il  éprouve  peut-être  des  difficultés  qui  se   de respecter sa propre foi, sauvegarder la paix, et bien
 rôle essentiel et se garde de faire le bien avec son mari et   répercutent à la maison ? Peut-être les enfants se sont-ils   entendu, rapprocher aussi son mari de la Tora.
 ses enfants, sa bonté n’a pas de valeur ! Elle ne possède pas   vraiment conduits incorrectement ? Et s’il ne domine pas sa   Car même si elle est grandement inspirée et veut agir sur
 cette bonté dont il est dit : ”Le monde est construit sur la   tendance à la colère, il convient de le juger avec bienveillance   son  mari en lui faisant partager ses  sentiments et sa foi,
 bonté” et ”Le monde repose sur trois fondements : l’étude   et de prier pour lui.         elle doit avant tout préserver la paix domestique. Elle doit
 de la Tora, le culte et la bienfaisance.” La bonté constructive                           d’abstenir de le critiquer, ne pas l’astreindre à adopter ses
 qui fait subsister le monde est d’abord celle dont la femme   Lorsque la femme critique son mari sur ses relations avec les   opinions et même bien souvent, renoncer momentanément
 fait preuve avec son mari et ceux de sa maison.  enfants en leur présence, ceux-ci constatent une dissension   à ses aspirations.
            entre leurs parents et sont enclins à nourrir de l’animosité
 Lorsque la femme s’occupe de sa maison, que ses enfants ne   envers  l’un  d’eux.  Il  existe  ici  deux  possibilités :  soit   Même  si  cela  prend  beaucoup  de  temps,  il  faut  renoncer
 manquent de rien, que son mari peut vaquer à ses occupations,   ils se réjouissent que leur mère vienne à leur secours, ils   et attendre, à cause de l’importance de la paix ; la longue
 à son culte d’HaChem, et qu’elle a la volonté et la force   méprisent alors leur père et conçoivent même de la haine   voie étant en vérité la plus courte pour atteindre le bonheur,
 de faire le bien avec le reste du monde, il est certain que   envers lui ; car comme leur mère les protége, ils pensent   tandis que la plus courte par laquelle on pense obliger
 la récompense de sa bienfaisance à l’extérieur est infinie ;   que le père agit mal. Soit ils se désolent que leur mère se   l’autre à se plier immédiatement à ses opinions, est en vérité
 lorsqu’elle prête l’oreille aux besoins des gens et les aide   dispute tellement contre leur père ; cela leur est désagréable   la plus longue et qui ne conduit à aucune solution, mais aux
 de diverses manières. Il est évident qu’on doit s’évertuer de   et c’est alors contre elle qu’ils nourrissent de l’animosité et   disputes et à la souffrance – et qui sait jusqu’où cela peut
 faire le bien avec tous, mais seulement à condition de ne pas   de la colère. Par conséquent, il faut savoir que dans chaque   mener ?
 négliger le travail à la maison, car la maison est l’essentiel.  problème d’éducation, lorsque le mari s’égare ou s’irrite,
            le silence est d’or ; et c’est seulement avec bienveillance et                 Pendant ces nombreuses années où je me suis consacré aux
 Un tapis rouge  amour qu’on peut parler de ces sujets.                                    problèmes d’entente conjugale, j’ai constaté clairement et
 Il faut savoir que cette femme très charitable à l’extérieur   Cela est particulièrement vrai lorsque la mère protège ses   souvent, comment le chemin de l’amour et de la patience
                                                                                           engendre de bons résultats. Et même s’il est parfois plus
 est soumise à une difficile épreuve à la maison avec son   enfants devant  son mari.  Elle peut alors  leur causer  un   long,  sa réussite est  garantie.  La  voie  expéditive,  où la
 mari et ses enfants. Elle est imbue d’elle-même, car c’est   dommage irréversible, qui est beaucoup plus grave que   femme manifeste son impatience vis-à-vis de son mari et
 par son mérite que le monde subsiste. En général, elle est   celui  qu’elle  tente  de  leur  épargner ;  car  les  disputes  et   veut qu’il change immédiatement et se comporte selon sa
 respectée et tous désirent l’approcher. Et lorsqu’elle entre   l’absence de paix domestique sont beaucoup plus nuisibles   volonté, est en réalité si longue qu’elle n’aboutit jamais…
 à la maison, elle s’attend à ce que son mari et ses enfants   à leur éducation ! En revanche, il n’existe pas de meilleure
 s’aplatissent aussitôt devant-elle… car c’est la salvatrice du   garantie pour la réussite des enfants que l’entente conjugale,   Compassion ou cruauté ?
 monde qui arrive.  et tant que l’entente règne à la maison, même si les parents           Un autre exemple particulièrement saillant de l’importance

            commettent les plus grandes erreurs pédagogiques – le père  dans ce chapitre, est la prudence de la femme qui sauve son   2) L’explication qui nous intéresse plus particulièrement   au Temple pour y accroître la lumière du Saint béni soit-Il.   prophétesse Debora, qui lui donnait des mèches















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 Pourtant, il promit à nouveau au Saint béni soit-Il que s’il se
 qu’il pensait ne pouvoir se lever, selon les lois de la nature.
 soit tellement fatigué après plusieurs nuits de ce régime,
 dura pendant plusieurs jours consécutifs, jusqu’à ce qu’il
 minuit ! Il renouvela sa promesse et de nouveau se leva. Cela
 demi-heure le lendemain. Et en vérité, il se leva ce soir-là à
 à minuit pour Le servir, il L’en remercierait pendant une
 promettant au Saint béni soit-Il que s’Il l’aide à se lever
 pouvait maîtriser son envie de dormir, suivit ce conseil en
 Un  élève  qui  voulait  se  lever  à  minuit  (‘hatsot), mais ne

 C’est un remède qui a fait ses preuves.
 laps de temps : par exemple, une demi-heure quotidienne.
 L’en remerciera. Il peut s’engager à Le remercier un certain
 de promettre à HaChem que s’il mérite cette délivrance, il
 C’est donc un grand remède pour celui qui a besoin d’un salut,
 Et il fut guéri.
 je Te remercierai toujours pour cette bonté et ce bienfait !”
 Te promettre que si Tu me guéris, jamais je ne l’oublierai ;
 homme intègre ? Cela je ne peux le promettre. Mais je peux
 puis-je Te promettre Si Tu me guéris : d’être dorénavant un
 rétablissement, il pria en ces termes : ”Maître du monde, que
 Lorsqu’il demanda à HaChem de lui envoyer un complet
 puisse son mérite nous protéger, tomba gravement malade.
 rapporte que rabbi Yits’hak, fils de rabbi Natan de Breslav,
 Une autre histoire citée dans le livre Sia’h Sarfé Kodech
 joie et ressentira le bienfait divin.
 rapidement, puis un autre et un troisième…  Elle méritera la
 qu’Il accomplit pour elle. Elle verra le cahier se remplir
 et promettre à D. d’y noter tous les bienfaits et délivrances
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 C’est un bon conseil et chaque femme doit prendre un cahier
 paradis terrestre.
                                                          La femme édifie la maison
 divines et en remerciant D. elle sent qu’elle vit dans un
                                             Chapitre 9
                                                                                                              Un réceptacle béni | 121
 La gratitude | 97
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