Page 136 - new-3632

Un rempart | 137
136 | La Sagesse Féminine à son mari pour lui faire comprendre le danger qu’il court.
Cela est particulièrement vrai concernant les mauvais amis.
Car bien avant son mari, la femme comprend immédiatement
ce qu’ils sont. Quant à lui, il lui faudra du temps pour
comprendre dans quoi il s’est empêtré. La femme possède
ce cinquième sens qui détecte les faux amis et nos Sages de
mémoire bénie enseignent qu’elle sait jauger les invités. Elle
détecte les mauvaises influences et les mauvaises affaires.
Dans tous ces cas, elle aura besoin d’exercer sa sagesse, afin
d’amener son mari à se conformer à sa volonté.
Elle devra alors agir selon les étapes apprises préalablement,
et en faisant bien évidemment précéder la prière avant
chacune de ses interventions :
A la première étape, qui est celle de la vérité et de la bonne
volonté, la femme devra parler à son mari à un moment de
calme et propice à l’écoute, alors qu’ils sont seuls. Voici
ce qu’elle lui dira : ”Mon cher mari, maintenant que nous
sommes biens ensemble, je veux en profiter pour te parler ;
sans me disputer avec toi, ni te susciter aucun mal. Je veux
seulement savoir la vérité : que penses-tu de tes amis, Untel
et Untel ? Penses-tu qu’ils soient de bons amis ? Ta relation
avec eux est-elle bénéfique ou néfaste ?”
S’il reconnaît la vérité, c’est-à-dire la nocivité de telles
fréquentations, et qu’il veut s’en libérer, la moitié du travail
est déjà accompli. S’il comprend, veut s’en sortir et opérer
un changement dans sa vie, on est déjà arrivé au terme de
la première phase : le constat de sa compréhension et de sa
volonté.
Mais s’il ne comprend pas la nocivité de ses relations et
qu’il dise à sa femme : ”Tu ne comprends pas ? J’aurai
ainsi une source de revenus, une bonne situation, etc. Or
c’est exactement le scénario d’Ôn ben Pelet, à qui on avait
promis qu’il deviendrait l’adjoint de Kora’h ; qu’il recevrait
honneurs et considération. Comme la femme d’Ôn ben continuer ainsi !” ta famille et à ton rabbin, car je ne peux simplement plus
Un rempart | 133
agira comme la femme de Ôn ben Pelet qui parla doucement Il vaut mieux manger du pain sec en toute tranquillité.” Elle finalement en prison et tes ”amis” ne viendront pas t
encore par le divorce, elle s’oppose en fait au décret divin.
Cela est-il possible ? Bien sûr que non. Car lorsqu’on tente
de se débarrasser de ses souffrances par d’autres moyens
que ceux choisis par le Créateur, la prière, le repentir, etc. 5
les souffrances seront transférées ailleurs. Par exemple,
chez les enfants, dont la corruption fera encore plus souffrir
leur mère.
Par conséquent, lorsqu’une femme éprouve des souffrances
avec son mari et qu’elle décide de divorcer, elle doit savoir
qu’elle ne se débarrasse pas de ses souffrances mais en adopte
d’autres, qui sont généralement pires que les précédentes.
Car entre temps, le tribunal céleste la juge à nouveau pour
ne pas s’être éveillée au repentir et aux prières et pour
s’être dérobée. Nos Sages de mémoire bénie ont enseigné
cette parabole : ceci est comparable à une vache que ses
propriétaires ont attachée avec une corde. Elle souffre
d’être attachée et prisonnière. Que fait-elle ? Elle tente de
se défaire de la corde, en tournant d’un côté puis de l’autre,
pour se libérer. Le résultat est qu’elle resserre le nœud et
s’étrangle presque…
J’ai entendu parler de plusieurs femmes qui tentèrent de
divorcer par tous les moyens, en pratiquant le jeûne, en
formulant des vœux, en multipliant leurs prières, etc. Bref,
elles investirent une énergie incroyable pour obtenir le divorce
tant escompté. Or, elles me confièrent qu’immédiatement
après l’obtention du divorce, elles ressentirent un terrible
vide spirituel. C’est la réalité : une femme qui divorce goûte
la mort. Dans la Tora le divorce est appelé Guét Critout (acte
de séparation) car on sépare littéralement la femme de l’âme
de son mari. Elle ressent alors un sentiment indéfinissable et
tellement terrifiant, que de nombreuses femmes sont ensuite
incapables de se remarier et restent seules. C’est seulement
après avoir reçu l’acte de divorce qu’elles éprouvent ce
ce mal, soit je ne continue plus comme cela ! Je parlerai à moi et cette chose ! Soit tu collabores avec moi pour arrêter devenir agressive et poser un u