Page 166 - new-3632

Un mari triste | 171
166 | La Sagesse Féminine demander au Créateur de lui prodiguer la foi et la joie, de
une aide extérieure, cette personne doit être impartiale,
complètement neutre, comme par exemple un rabbin expert
dans ce domaine qui n’a aucun lien familial avec le couple.
Car même un rabbin expert ne pourrait aider son enfant s’il
était lui-même confronté à ces problèmes, que D. nous en
préserve. Car il ne peut s’occuper des problèmes du couple,
mais il doit les envoyer chez un autre rabbin. Le père ne
peut jamais être neutre, mais même s’il réussissait à être
impartial, il est probable que l’autre conjoint ne l’écouterait
pas, car il le soupçonnerait d’intervenir au profit de son fils
ou de sa fille.
Cela est comparable à la règle de nos Sages de mémoire
bénie, interdisant de témoigner pour un proche parent,
à plus forte raison de statuer sur un cas où un parent est
impliqué, car il est impossible de ne pas être influencé par
le lien familial et détourner ainsi la vérité.
Lorsqu’un couple me consulte sur un problème de paix
domestique où sont impliqués les parents, la sœur ou tel
autre, je leur dis explicitement que je ne m’occupe pas d’un
cas où un autre membre de la famille est impliqué. Vous
voulez la paix ? Alors ce sera seulement vous deux. Lorsque
que la paix sera rétablie entre vous, on trouvera un moyen
de communiquer avec les parents. Mais il est impossible de
résoudre les problèmes d’entente conjugale lorsque d’autres
gens y prennent part. Il faut avant tout évacuer la maison de
tous ceux qui sont impliqués : les parents, la sœur, etc. C’est
seulement ensuite qu’il sera possible de trouver le moyen
d’établir une relation saine entre eux.
Voici la règle : il faut évacuer tout le monde afin d’établir la
paix à la maison. La femme doit transmettre ce message à
son mari : ”Nous nous arrangeons entre-nous et les parents
ne vivent pas avec nous. Nous devons les respecter en dehors
de notre maison et lorsqu’ils viennent nous visiter, rien de et que personne ne s’immisce dans leurs problèmes : les
Bienvenue aux chers parents | 167
conversation, nourriture, etc. Elle devra prier pour lui et le blesser, mais continuera à le traiter comme d’habitude : tout allait bien chez lui. A plus forte raison elle
pu se faire une raison, mais ayant vécu pendant dix ans avec
un juste elle s’était habituée à une autre forme de conduite
et à un bon caractère. Pourtant, elle accepta sa réparation
avec amour, travailla sur elle-même, pria et encouragea son
mari impie jusqu’à ce qu’il devienne un juste.
Nos Sages de mémoire bénie apportent d’ici une preuve que
tout dépend de la femme. Or, il est impossible de douter ou
de contester les paroles de nos Sages. Si nos Sages affirment
que tout dépend d’elle, c’est un fait. Tout dépend de la
femme qui peut transformer son mari à volonté.
Selon ce Midrach, chaque femme mariée à un homme
impie, peut le transformer en un homme vertueux ! Tu es
marié avec un bon à rien ? Mais grâce à toi il peut réussir !
De même, une femme peut changer n’importe quel défaut
de son mari. Ce Midrach nous enseigne qu’une femme peut
faire passer un homme d’une extrémité à l’autre, de l’impiété
à l’intégrité. A plus forte raison, le mari qui n’est pas impie,
mais dont quelques défauts nécessitent une réparation,
pourra avec un peu de patience et de bonne volonté, être
transformé par sa femme en un juste parfait.
Cela est encore plus vrai lorsque le mari désire lui-même se
transformer. Dans un tel cas la femme ne devra pas fournir
beaucoup d’efforts, car il travaille déjà sur lui-même. Elle
devra simplement s’armer de patience et soutenir le travail
de son mari par ses prières. Puis elle s’apercevra rapidement
que sa maison devient vraiment le paradis terrestre qu’elle
espérait depuis son mariage.
parents respectifs, que seul le couple vit dans cette maison du couple. Il doit être clair pour le mari, la femme et les eux, mais de les évacuer fondamentalement de la