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170 | La Sagesse Féminine Bienvenue aux chers parents | 167 et que personne ne s’immisce dans leurs problèmes : les
tristesse, à cause des événements, des blessures de la vie
et des souffrances de chacun.”
On comprend d’après les saintes paroles de rabbi Na’hman
que la joie n’est pas naturelle, mais que le contraire est vrai :
c’est la tristesse qui vient naturellement. Pour acquérir la
joie, il faut déployer un grand effort. Chacun éprouve
constamment des inquiétudes, des douleurs ou des difficultés
et s’il ne possédait la parfaite foi pour reconnaître que tout
provient d’HaChem et se dirige vers le bien, et qu’il n’avait
les grands moyens de recevoir la joie, toutes ses peines le
déprimeraient.
Tout cela est vrai lorsque l’homme n’est pas frappé d’une
épreuve particulière ou de pénibles tourments, mais que
la vie quotidienne avec ses soucis apporte la mélancolie
et l’inquiétude. Cela est encore plus vrai pour ceux qui ne
savent pas comment s’affranchir de leurs dettes, régler leurs
problèmes de santé ou les difficultés avec un enfant : chacun
vit avec ses problèmes particuliers. Il est certain que si une
telle personne est privée de la foi et ne voit pas HaChem à
travers tout ce qui lui arrive, elle ne pourra garder sa joie
et deviendra déprimée. Les repentants (ba’aléi techouva)
souffrent beaucoup de la tristesse dans les premières années
de leur repentir, où ils sont comme possédés de mauvais
esprits qu’ils ne peuvent dominer.
De plus, il existe un puissant antagonisme à la joie,
provenant du mauvais penchant qui profite de la nature de
l’homme pour le faire tomber dans les filets de la tristesse. Il
en résulte que si l’homme ne travaille pas radicalement sur
la joie pendant une longue période, s’il ne multiplie pas ses
prières et demande à HaChem de la lui donner en l’aidant
à dominer sa nature et sa mauvaise inclination qui l’incite
à se décourager ; il ne pourra jamais l’acquérir d’une façon
permanente.
parents respectifs, que seul le couple vit dans cette maison du couple. Il doit être clair pour le mari, la femme et les eux, mais de les évacuer fondamentalement de
J’ai vu des femmes dont le mari se conduisait terriblement
mal et qui l’assistèrent ! Leur humilité a sauvé leur maison
et elles réussirent à tout dominer. Mais j’ai vu le contraire :
des femmes qui ont perdu un mari qui possédait pourtant un
très bon potentiel.
C’est précisément l’explication du verset du roi Chelomo :
”La sagesse des femmes édifie la maison, leur folie la
renverse de ses propres mains.” Il est certain qu’il ne veut
pas dire que la réparation ne dépend que de la femme, mais
que grâce à sa sagesse d’attendre son mari, de prier pour
lui, de comprendre qu’elle doit aussi se repentir, elle peut,
même dans les cas les plus difficiles, sauver la situation ;
à plus forte raison lorsque le mari aussi travaille sur lui-
même.
”Leur folie la renverse de ses propres mains”, c’est leur
impatience, leur irresponsabilité face à la vie, qui détruit
activement ce qui aurait pu être leur foyer. Et même lorsque
le mari travaille sur lui-même, l’impatience de la femme le
brise. A plus forte raison lorsqu’il s’agit d’un homme indolent
qui ne distingue pas sa droite de sa gauche : l’impatience de
la femme lui fera perdre toute chance de se corriger.
La paix réside aussi chez l’homme imparfait
C’est une réalité observable dans chaque génération : certains
couples réussissent à vivre paisiblement et à engendrer des
générations vertueuses, petits-enfants et arrières petits-
enfants qui connaissent tous le bonheur. Est-ce uniquement
parce que le mari est parfait ? Est-il un serviteur d’HaChem
dans tous ces nombreux couples qui réussissent ? A-t-il
corrigé tous ses traits de caractère ? Ce mérite est-il le seul
à l’origine de leur paix domestique ? Bien au contraire ! La
femme joue un rôle prépondérant dans la paix domestique,