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182  | La Sagesse Féminine   Celui qui travaille réussit | 187   espérait depuis son mariage.   que sa maison devient vraiment le paradis terrestre qu’elle   de son mari par ses prières. Puis elle s’apercevra rapidement   devra simplement s’armer de patience et soutenir le travail   beaucoup d’efforts,

 pas un serviteur d’HaChem possédant de hautes qualités   Il est donc compréhensible que tant que le mari ne
 de retenue et d’acceptation des humiliations avec amour,   s’engagera pas à travailler sur la joie pendant une certaine
 il se lassera d’elle ou vice versa, et la maison s’effondrera   période de sa vie, il subira plus ou moins la tristesse et le
 purement et simplement.  découragement selon sa nature. Et c’est ainsi que la femme
            doit se débarrasser de son sentiment de culpabilité…
 J’ai été le témoin de ces deux attitudes extrêmes :

 D’une part, certaines femmes ont des maris qui sont pires   Sensibilité et finesse
 que tout : ils sont éloignés de tout travail personnel, prêt   Une fois que la femme est détachée de la tristesse de son
 à n’écouter aucun rav, à n’accepter les remontrances de   mari et qu’elle ne la prend plus personnellement, elle
 personne et pensent être seuls à avoir raison. Mais lorsque   doit faire attention à ne pas critiquer son mari pour sa
 leurs épouses sont patientes et humbles, possèdent la   dépression. Elle ne devra pas lui dire des paroles blessantes,
 ”sagesse  féminine”,  pratiquent  une  heure  d’isolement   comme  par  exemple :  ”Qu’as-tu ?  Que  t’est-il  arrivé ?
 chaque jour et sont satisfaites de leur lot et du mari – tel qu’il   Sors de ta dépression !” Car celui qui est dans cet état ne
 est – qu’HaChem leur a donné ; savent trouver ses points   peut évidemment subir aucune réprimande. Il ne peut rien
 positifs et repérer chaque progrès issu du travail, dont les   entendre et il ne faut surtout pas verser du sel sur ses plaies,
 efforts les rendent heureuses et satisfaites, elles ne souffrent   car il éprouve déjà une certaine vulnérabilité à cause de sa
 pas trop des rigueurs, car elles se repentent chaque jour.   condition humiliante. Peut-il encore écouter des reproches
 Ainsi, elles préservent leur maison, éduquent leurs enfants   à ce propos ?
 et  transforment même leur mari en serviteur d’HaChem,   La femme doit savoir que le mari n’a pas choisi la tristesse.
 grâce à leurs prières. Elles justifient le verset : ”La sagesse   Il n’en jouit vraiment pas ! C’est une épreuve difficile pour
 des femmes édifie leur maison.”  le mari sachant qu’il doit toujours être joyeux. Cela le mine

 D’autre part, certaines femmes ont un mari beaucoup plus   encore davantage de constater qu’il ne réussit pas à être
 facile : rempli de bonne volonté, prêt à écouter, à reconnaître   joyeux et à réjouir sa femme. Et si elle le lui reproche et se
 ses erreurs, à travailler sur lui-même et à se réparer, mais qui,   plaint, elle le décourage complètement et le désespère, ce qui
 par la nature des choses, se trompe encore et rechute. Lorsque   aggrave sa situation. Car en plus de sa tristesse paralysante,
 leurs épouses ne sont pas prêtes à assumer leur correction,   il doit aussi se mesurer avec l’absence de paix domestique
 à travailler sur elles-mêmes et ne peuvent accepter que le   et les humiliations. Il est alors certain qu’il va s’effondrer.
 couple vienne dans ce monde pour se réparer et veulent que   Par conséquent, la femme doit simplement ignorer la tristesse
 tout soit parfait instantanément ; n’investissent pas dans les   de son époux, ne pas du tout y prêter attention, comme si
 prières et le repentir, comme elles doivent le faire, mais se   tout allait bien chez lui. A plus forte raison elle ne doit pas
 bornent à culpabiliser leur mari et à gémir, le résultat est soit   le blesser, mais continuera à le traiter comme d’habitude :
 le divorce, soit l’échec familial. Celles-ci justifient la fin du   conversation, nourriture, etc. Elle devra prier pour lui et
 verset : ”Leur folie la renverse de ses propres mains.”  demander au Créateur de lui prodiguer la foi et la joie, de
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