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174 | La Sagesse Féminine Bienvenue aux chers parents | 163 querelle pas avec sa femme qui est si bonne avec lui. Ainsi, tout, il se plaint encore d’eux, sa probité exige qu’il ne se côtés, ce qui l’importunait perd son importance. Et si malgré beaux-parents. Car lorsqu’il sent que
pleine obscurité, il en sera blessé. C’est comme lorsqu’on est toujours insatisfaite et malheureuse de son lot, il n’existe
réprimande quelqu’un au moment de son malheur et nos que deux possibilités : soit elle se querelle constamment
Sages de mémoire bénie ont dit : ”N’essaie pas de le voir avec son mari, soit elle décide de divorcer…
dans son malheur.” Cette dernière alternative est réservée à la femme qui ne
détient pas cette vérité : rien ne peut être acquis sans
“Notre maître et directeur spirituel” beaucoup d’efforts et de travail. Comme l’enseignent nos
Nous savons que notre génération est instable, confuse et Sages de mémoire bénie (Meguila 6b) : Si quelqu’un dit :
soumise à toutes sortes d’épreuves et nous passons tous des ”J’ai durement travaillé et j’ai réussi” tu peux le croire.
moments difficiles. Les hommes et les femmes connaissent Mais ils ajoutent : Si quelqu’un dit : ”J’ai peu travaillé et
diverses expériences et difficultés : la recherche de la j’ai réussi” ne le crois pas ! La paix domestique est en effet
subsistance, les enfants, la santé et ainsi de suite. En cette impossible sans le travail et les efforts. Souviens-toi donc
époque troublée, il faut s’armer d’une grande patience vis- de cette règle : Personne ne trouve un conjoint parfait. Les
à-vis de son conjoint qui, sans aucun doute, connaît ces meilleurs maris doivent beaucoup travailler sur eux-mêmes
difficultés. C’est là que débute la crise menaçant beaucoup et leurs femmes doivent être patientes ; à plus forte raison
de familles, lorsque la femme décide de reconstruire son ceux qui ne possèdent pas de grandes vertus.
mari. Comment le reconstruit-elle ? Pour aider son mari,
elle prend le rôle de ”Notre maître et directeur spirituel” La sagesse de la femme consiste donc à accepter la réalité et
(Maran haMachgia’h) et nous l’entendons dire : à considérer le côté positif : son mari s’efforce de travailler
sur lui-même et veut réparer. Elle voit chaque point positif
”Dis-moi, pourquoi me suis-je mariée avec toi ? Pour te voir de son mari, ainsi que ceux de sa propre vie et décide : ”Je
dormir toute la journée ? Lève-toi ! Quelle sorte de mari ai- l’encouragerai pour qu’il continue à s’améliorer ! Je l’aiderai
je épousé ! Tu as une tête d’enterrement ! Lève-toi pour la par mes prières, afin qu’il ait la force et l’aide divine pour
prière ! Vas étudier au Kolel ! Vas travailler ! Vas par ici, vas accomplir son difficile travail.”
par là… !”
Si la femme demande : ”N’ai-je pas raison ? Je me suis Un peu d’humilité
mariée pour que mon mari étudie la Tora, qu’il prie, qu’il soit Par contre, une femme qui n’a pas la sagesse de comprendre
intègre et me rende heureuse. J’ai voulu construire un foyer que la paix domestique est importante et difficile à atteindre
toranique, pas un repère de fainéants et d’apathiques.” Elle – qu’elle requiert encore beaucoup d’attente et de patience,
a évidemment raison, mais que dit l’adage ? ”Mieux vaut même si son mari veut et peut devenir un juste si seulement
être prudent que d’avoir raison !” Il faut certes reconstruire on le laisse travailler comme il faut – peut le briser, ou
le mari, mais pas avec ces procédés de remontrances et simplement le perdre, bref tout gâcher, d’autant plus s’il est
d’humiliations. Par conséquent, voici plusieurs règles que faible et que sa femme ne prend pas les choses en mains
toute femme gardera en mémoire : pour le renforcer, l’encourager et l’éveiller.
Par conséquent :
