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La gratitude | 93
 L’amour | 69

 76  | La Sagesse Féminine   pratiquement le commencement de la rédemption de tout le   du foyer. Et lorsqu’elle libère sa propre maison, c’est   Car la prière est la chose essentielle pour la rédemption   principalement dans ses prières pour son mari et ses enfants.   maison en y investissant ses force

 Les conséquences de l’ingratitude  D. Un homme qui voit les bontés divines est reconnaissant   les étonnantes délivrances, le peuple nia les bienfaits divins
 Nos Sages de mémoire bénie enseignent que celui qui   envers le Créateur pour toutes les belles choses de sa vie, et   qui les avaient affranchis de la terrible servitude vers une
 est ingrat envers l’autre, le sera éventuellement avec   lorsque quelque chose ne va pas très bien, il ne pense pas se   authentique liberté, et ils oublièrent tout ce qu’ils avaient
 l’Omniprésent.  Car  l’homme  doit  d’abord  exprimer  sa   plaindre et être triste ou découragé. Au contraire, en raison   vu.
 gratitude envers les envoyés de D. – et même envers la   de sa grande gratitude, il a honte de demander au Créateur de   J’ai appris de ces versets une idée fondamentale et très
 matière inanimée, par le biais desquels il reçoit des bienfaits   combler son manque ; et lorsqu’il le demande, car il a besoin   importante : la nature humaine est telle que même après
 – afin de parvenir à la gratitude envers le Créateur. Sans   vraiment de la miséricorde divine, il le fait avec soumission,   avoir vu des miracles prodigieux – comme ceux vécus par le
 cela, l’homme est incapable de reconnaître le bien qui lui   le cœur rempli de joie et de remerciement. Il ne se plaint pas,   peuple d’Israël, l’écoute de la parole divine, la réception de la
 a été fait. Autrement dit, il doit être reconnaissant envers   car il est conscient que la voie de la rédemption individuelle   Tora au mont Sinaï et l’enseignement constant de la bouche
 le moyen utilisé par le Créateur. Car s’il ne reconnaît pas   et collective est semée de difficultés et d’épreuves. Au lieu   du plus grand des justes, comme Israël qui étudia plus de
 le moyen (même une chose inanimée) il niera certainement les   de pleurer, il faut considérer les délivrances et les miracles   Tora dans le désert que notre maître Moché lui-même – cela
 bienfaits de l’Omniprésent et n’atteindra jamais le degré du   constants ; remercier, louer et rendre hommage ; et c’est   ne l’aide en rien à réparer son mauvais caractère et rompre
 remerciement et de la reconnaissance envers la Providence   seulement ensuite qu’il est possible de demander au Créateur   avec la pleurnicherie, la tristesse et le découragement, afin
 individuelle et miséricordieuse qui veille constamment sur   timidement, avec soumission et amour, de suppléer aux   de travailler radicalement sur soi, comme cela est expliqué
 lui.       manques. L’homme qui éprouve de la gratitude envers le                         dans le livre A travers champs et forêts ; en choisissant un
            Créateur qui lui prodigue infiniment des bienfaits, se tient
 Il est donc interdit de mépriser tout objet utilitaire, comme   soumis devant HaChem en pensant : ”Puis-je dire le moindre   trait de caractère et s’isolant avec lui, au moins une demi-
 piétiner des vêtements, etc. Il va de soi qu’il est interdit de   mot ?  Je  suis  seulement  reconnaissant !  S’il  me  manque   heure par jour. Sans un tel travail, concentré et constant, rien
 mépriser celui qui nous a fait un bien quelconque, comme   malgré tout quelque chose, je peux timidement et avec   ne pourra aider à sortir de l’égoïsme et de l’athéisme. Et
 cela est rapporté dans le Sefer HaMidot (à la rubrique : Profiter   soumission prier pour la miséricorde divine, car en vérité je   même ce chapitre que tu étudies maintenant ne pourra être
 des autres) : ”Ne méprise pas l’homme duquel tu as profité,   suis très malheureux spirituellement et physiquement et j’ai   d’aucun secours, si tu ne décides pas d’entreprendre un tel
 ne serait-ce qu’une fois.” Soyons attentifs à ce qui est écrit :   besoin qu’HaChem continue à m’aider.”  travail, comme nous l’avons expliqué.
 ”Ne  serait-ce  qu’une  fois”  –  signifie  que  tu  ne  peux  le
 mépriser pour le restant de tes jours.  La pleurnicherie et la tristesse sont des conséquences de   Voir les bontés divines
            l’égoïsme,  car l’homme  pense comme  Haman l’impie,                           Le premier travail de l’homme consiste à expurger le vice de la
 A plus forte raison une femme ne peut mépriser son mari,   que tout lui revient et que tous lui sont redevables. Par
 car il n’est pas question d’un seul bien, mais de bienfaits   conséquent, celle qui pense avoir des raisons de se plaindre,   pleurnicherie et ceux de la tristesse et du découragement, qui
 sans nombre. Et afin de ne pas renier le Créateur, elle doit   d’être triste et découragée, saura que cela lui arrive parce   ne sont rien d’autre que de la pleurnicherie. La pleurnicherie
 être reconnaissante envers son mari et exprimer sa gratitude   qu’elle n’a pas encore travaillé au déracinement de son   est un grave défaut qui irrite HaChem plus que tout. Elle
 à son égard plusieurs fois par jour, et le remercier pour tous   ingratitude.             découle de l’ingratitude, lorsque l’homme ne voit pas les
 ses bienfaits envers elle. La femme doit savoir que c’est le                              grands biens qu’HaChem a fait et continue à faire pour lui,
 seul moyen pour arriver à une parfaite foi en D. ; pour Le   Des pleurs pour les générations futures  depuis le jour de sa naissance jusqu’à cet instant précis.
 reconnaître et Le remercier et que c’est la meilleure vie qui   Rien n’irrite davantage le Créateur que des pleurs gratuits.   En conséquence, dès que quelque chose ne va pas ou qu’il
 soit.      Je tremble de nouveau à chaque fois que je me souviens                         traverse une épreuve, il s’énerve, se plaint et tombe dans la
                                                                                           tristesse et le découragement. Il pleure alors comme si sa vie
            de la faute des explorateurs. Après que le peuple eut fauté                    n’était que misère et qu’il n’a aucune raison de remercier
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