Page 33 - Livre 3 Mme Karine
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Nous les suivons pendant un bon bout de temps. Ils se dirigent vers la droite, la gauche, tout droit, à gauche, à droite puis à gauche.
Nous les suivons et arrivons enfin à destination. Les trois bandits tapent sur des pierres et une porte s’ouvre dans le mur. Nous sommes abasourdis. Nous entendons la porte claquer derrière eux.
Mon père me dit de rester caché dans la poubelle pendant qu’il va chercher les policiers dans le centre de police le plus proche. J’attends près de trois heures avant d’entendre un bruit. Malheureusement, c’est un bruit qui n’est pas en ma faveur. Ce sont les voleurs. Soudain, le couvercle de la poubelle s’ouvre et je découvre la figure hideuse d’un des escrocs. Il me regarde en silence et après un bon 30 secondes au moins, il se décide enfin à appeler ses compagnons. Ils me saisissent et ils m’amènent dans leur repaire secret qui est plongé dans l’obscurité. Il fait froid. Le sol est humide. C’est tellement humide qu’on dirait qu’un tsunami est passé par là. Ils m'emportent dans une sorte de prison. Les barreaux métalliques sont rouillés mais ça n'enlève rien à leur solidité. Ils me jettent dedans et ils verrouillent la porte.
Soudain, j’entends le bruit d’une explosion. Je regarde les bandits et je vois l’expression sur leurs visages.
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