Page 10 - Livre 15 Mme Laurence
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Bien sûr, on dévore nos plats, sans laisser une seule graine de piment. Mais tout à coup, après un moment bref, en mangeant le souvlaki , mon oncle goûte la saveur et réalise que les épices sont trop fortes pour lui. Il tombe sur ses genoux en se tenant sa gorge avec ses deux mains. En essayant de parler , il finit par marmonner « De l’eau Adam , et Aris... ». Mon cousin Aris et moi cherchons des bouteilles d’eau pour aider mon oncle en détresse. Nous trouvons plusieurs bouteilles d’eau , mais en les donnant à mon oncle , il semble avoir encore mal. Aris décide simplement de chercher ma cousine , et j’ai conseillé de ramener des verres de lait pour l’aider. Je demande de l’aide aux personnes autour de moi pour soulever mon oncle et le mettre sur la table de dîner. Seulement avec l’aide d’un homme et de sa femme, on soulève mon oncle et le dépose délicatement en espérant de ne pas endommager ses méthodes de respiration qui l’aide encore à respirer. Après avoir attendu quelques dizaines de secondes, mes cousins galopent à toute vitesse avec les deux verres remplis avec le lait. Ils montent sur la table et rince la gorge de mon oncle, mais ceci ne résout pas le problème. L'homme décide d'appeler les policiers pour venir nous aider, mais pour une raison inconnue , ils ne répondent pas aux appels donnés . Mais sa femme décide de téléphoner aux ambulanciers. Heureusement, ils répondent en notifiant qu’ils viendront en quelques minutes. On est chanceux que les hôpitaux soient proches de Tripolis. Après quelques minutes d’attente, 5 ambulanciers viennent en courant pour aider mon oncle, qui souffre horriblement. Je vois bel et bien les antibiotiques et les
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