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Agenda 21
Eteindre pour mieux éclairer Castries : Vune idée lumineuse !
oilà déjà plusieurs années que la ville de Castries est soucieuse de faire des économies d’énergie et se préoccupe donc de son éclairage public. Depuis 2012, elle remplace ses luminaires
énergivores par des modèles plus économiques et installe des horloges astronomiques pro. Mais elle souhaite aller encore plus loin.
Dans le cadre de la commission extra-municipale environnement cadre de vie et Agenda 21, présidée par Claudine Vassas-Mejri, les citoyens ont proposé une extinction partielle de l’éclairage public à Castries, comme cela se fait déjà dans plus de 12 000 communes en France. Preuve que le sujet intéresse les Castriotes, la réunion publique organisée le 16 novembre dernier par la ville à ce sujet a fait salle comble.
Le chargé de projets collectivités de l’Agence locale de l’énergie, Maxime Fantino, a débuté la réunion par un rappel de quelques points essentiels :
• L’éclairage public a un impact conséquent sur notre santé, la faune et la ore
• A Castries, chaque habitant paye 15 € par an pour l’éclairage public, pour environ 11h d’éclairage par nuit. Sachant que la majorité des habitants sont chez eux entre 0h et 5h du matin, les économies en cas d’extinction à ces horaires seraient conséquentes.
• En matière de sécurité, l’extinction des lumières la nuit n’engendre pas plus de vols et agressions. Les conducteurs sont plus vigilants et ralentissent signi cativement en zone non éclairée. Dominique Carrière, Castriote et membre de l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne est ensuite intervenu sur le plan technique, en donnant les caractéristiques d’une rue bien éclairée : ses luminaires n’illuminent pas le ciel, la luminosité de la voie se situe entre 10 et 20 lux, les lampes doivent éviter le spectre bleu.
A Castries, sur 1 400 points lumineux, 1 000 sont non-conformes à ces recommandations.
Installer de nouveaux modèles de lampes partout ou baisser la puissance de certaines coûterait extrêmement cher. Une extinction de l’éclairage public entre 0h et 5h serait une solution économe à l’impact immédiat. Une phase expérimentale pourrait être programmée dans les mois à venir en collaboration avec la Métropole, responsable de la compétence éclairage public. Y
Eco-minots : 35 % d’économie d’électricité Dsur deux ans au centre de loisirs
De G à D :
Laurent Esse du service municipal Cadre de vie, Maxime Fantino de l’ALE,
Claudine Vassas Mejri,
le maire Gilbert Pastor,
Eliane Lloret maire de Sussargues
et vice-présidente de la Métropole déléguée à la transition énergétique, Dominique Carrière de l’ANPCEN
epuis 2015, la municipalité, l’Agence locale de l’énergie (ALE) et la Métropole ont sensibilisé les occupants (adultes et enfants) du centre de loisirs de Fondespierre aux économies d’eau et d’électricité.
Après une année 2016 passée à faire attention à bien éteindre les lumières et fermer portes et robinets, un premier résultat est tombé : la mobilisation de tous a permis une économie d’électricité de 4500 kWh, soit l’équivalent d’un poste de télé allumé non-stop pendant quatre ans !
Pour 2017, les enfants et l’équipe pédagogique avaient à cœur de faire aussi bien, voire mieux, malgré la dif culté de la tâche. Pari gagné ! Les efforts de chacun ont permis un résultat au-delà des espérances avec 4100 kWh économisés, soit l’équivalent d’un radiateur allumé non-stop pendant toute la saison hivernale !
Ce sont donc près de 35% d’économie d’électricité cumulé sur deux ans qui ont été réalisés par l’ALSH de Fondespierre, qui s’est inscrit en force dans l’apprentissage d’une démarche écocitoyenne.
Le succès de cette opération a incité d’autres structures du territoire à faire de même. A Castries, c’est l’école Marcel Pagnol qui s’est lancée dans le dé Eco-minots à la rentrée dernière. On leur souhaite autant de réussite qu’à Fondespierre ! Y