Page 42 - Luigi Pericle_Le maitre secret
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1958-1963
1968-1969
Il fait la connaissance de Ben Nicholson (1894-1982). Les deux artistes ont de nombreuses connaissances communes : Trudi Neuburg-Coray, Hans Hess, Sir Herbert Read et Hans Richter. En 1969, Ben Nicholson dédie le catalogue de son exposition à la Galerie Beyeler de Bâle (1968) à Luigi Pericle et son épouse.
1970
Hans Richter (1888-1976), le cinéaste et peintre, visite l’atelier de Pericle et en parle en termes élogieux dans une lettre adressée à Takashi Yamamoto, propriétaire de la Tokyo Gallery au Japon.
Luigi Pericle se concentre sur une élaboration picturale méticuleuse avec une stratigraphie toujours plus complexe.
1975-1976
Il publie plusieurs livres illustrés pour la maison d’édition suisse Nebelspalter de Rorschach. Dans ses derniers travaux – notamment Pablo – il apparaît évident que Pericle cherche à transmettre un message spirituel, de manière adroitement voilée sous une forme humoristique ou fiabesque.
1976
Il entreprend le projet d’un volume monographique en collaboration avec Peter G. Staechelin.
1979
L’éditeur De Agostini de Novara publie la monographie Luigi Pericle. Dipinti e disegni, avec la contribution de Ruedi Staechelin, le fils de Peter.
1980
Une année de « grande production picturale », comme Pericle l’a lui-même définie.
1981
Il abandonne progressivement la peinture pour se consacrer à l’étude, à la littérature et à l’écriture.
Il réalise une série de dessins en s’inspirant de thèmes homériques.
Il trace les grandes lignes de son roman.
1986
Il entreprend l’écriture du roman Bis ans Ende der Zeiten
– Morgendämmerung und Neuanfang statt Weltuntergang (Jusqu’à la fin des temps – Aube d’un nouveau début, et non pas la fin du monde).
1995
Durant cette période de « changement radical », comme il la définit lui-même, il abandonne ses recherches dans le domaine de la peinture figurative pour explorer d’autres langages.
1959
Il détruit toutes les œuvres figuratives de ses débuts, à l’exception d’une nature morte de 1939. Grâce à une
passion commune pour les voitures de sport, il rencontre le collectionneur Peter G. Staechelin (1922-1977) qui, en échange de quelques tableaux, lui fait don de la villa sur le Monte Verità à Ascona, qui avait appartenu à Nell Walden de la galerie Der Sturm de Berlin. Le peintre lui donne le nom de « Casa San Tomaso » et il y réside avec sa femme Orsolina jusqu’à sa mort. Durant sa vie, Luigi Pericle a possédé de nombreuses voitures de sport exceptionnelles, comme celle qui avait appartenu à Roberto Rossellini et Ingrid Bergman, la Ferrari 250 MM Vignale Spyder S1, RHD, aujourd’hui au musée La Cité de l’Automobile de Mulhouse en France.
1962 -1965
Il fait la connaissance de (John) Peter Warren Cochrane (1913-2004) et de Martin Summers (n. 1939) de la Arthur Tooth & Sons Gallery de Londres, où il réalise deux expositions personnelles – Luigi Pericle. Paintings (1962) et Luigi Pericle (1965) – et deux expositions collectives en 1964 : Colour, Form and Texture et Contrast in Taste II où il expose aux côtés de Karel Appel, Jean Dubuffet, Sam Francis, Asger Jorn, Georges Mathieu, Henri Michaux, Jean-Paul Riopelle, Antonio Saura, Antoni Tàpies et Pablo Picasso. Ses œuvres sont achetées par d’importants collectionneurs, tels que Bennet Korn, la famille d’Alec Douglas-Home, Brigitte Helm et Helmut Kindler.
1963
Il tient une exposition personnelle à la Galleria Castelnuovo d’Ascona, dont la propriétaire est Trudi Neuburg-Coray (1907-1986), la fille de Han Coray de la Galerie Dada de Zurich. Pericle rencontre le célèbre muséologue et commissaire anglais Hans Hess (1907-1975).
1964
Hans Hess l’invite à rencontrer Sir Herbert Edward Read (1893-1968) – critique d’art, cofondateur de l’Institute of Contemporary Arts de Londres et conseiller artistique de Peggy Guggenheim – lequel, à l’occasion de sa participation aux Colloques d’Eranos à Ascona, visite l’atelier de Luigi Pericle.
1965
Avec l’appui de l’Arts Council dont Sir Herbert Read est alors le commissaire, Hans Hess organise l’exposition itinérante Luigi Pericle, une exposition personnelle avec 50 œuvres qui sont accueillies dans plusieurs musées anglais : inaugurée à
la York Art Gallery, l’exposition se poursuit à Newcastle, Hull, Bristol, Cardiff et Leicester. Sir Herbert Read écrit la préface du catalogue, Hans Hess le texte scientifique.
1974-1979
Pericle se retire de la vie mondaine pour se concentrer sur
ses recherches et sa production artistique, sa pratique
de la méditation et ses études spirituelles : théosophie, anthroposophie, yoga intégral, zen, kabbale, alchimie, astrologie, Égypte antique, ufologie, médecine chinoise, homéopathie, acuponcture, langues orientales, grec. Il entretient des relations épistolaires nourries avec de nombreux intellectuels.
Il publie le chapitre Amduat, extrait du roman. 1996
1965-1970
2001
Certaines de ses œuvres sont achetées par des musées anglais et nord-américains. Pericle abandonne progressivement l’usage de la toile au profit de la masonite.
36
1984-1985
1985
Il achève le roman, qui ne sera jamais publié dans sa totalité.
1997
Sa femme Orsolina meurt.
Luigi Pericle meurt à Ascona, sans laisser d’héritier.