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Et avant de retrouver un univers plus citadin, en rejoignant la jolie ville de Morlaix, à l’abri de son viaduc, un arrêt au bout de la superbe péninsule sur la baie de l’ancienne capitale de la toile de lin s’impose. Après une possible expédition sur l’île Callot, une des plus petites îles finistériennes accessible à pied à marée basse, on ne peut que céder aux charmes de la douce station balnéaire de Carantec.
Une succession de plages magnifiques, découvertes jusqu’à l’horizon à marée basse, entre plage du Kélenn et celle du Clouët, et qui alternent avec falaises et îlots de la baie.
Des paysages à couper le souffle, qui donneraient envie de jouer aux Robinson, en occupant par exemple le gîte aménagé dans la maison du gardien de phare de l’île Louët, pour un séjour durant lequel la seule activité serait le farniente. Farniente, mais sur tout contemplation de cette mer qui, inlassablement, monte et descend, dans les lumières magnifiques, entre équinoxe d’automne et solstice d’hiver, sur les murailles du château du Taureau de l’îlot voisin, à qui les mugissements de la mer sur les brisants ont donné son nom.u
16 afjet - Carnet de Voyage n°22 - Automne 2023 association française des journalistes et écrivains de tourisme
Hôtel-Restaurant de Carantec Un triple respect : le client, le produit, la planète...
Construit en 1925 et idéalement situé sur la baie de Morlaix, à quelques encablures de l’île Callot, l’établissement a pris le nom de la cité balnéaire en 2000. À partir de 2019, le jeune et talentueux chef Nicolas Carro, originaire de la région, en reprend les rênes, proposant une cuisine de saison, locale et engagée. Carte et menus proposent des mets élaborés avec des produits de qualité issus d’une production située à moins de 35 kilomètres maximum de l’établissement. Les produits de la mer y occupent évidemment une place de choix, toujours en fonction de la pêche du jour. Nicolas Carro et son équipe proposent une cuisine raffinée dans une salle au cadre exceptionnel, avec vue sur la magnifique baie de Morlaix et le large. Allant jusqu’à faire réaliser ses tables dans du chêne local par un voisin ébéniste il n’oublie jamais que ses jeunes enfants lui rappellent tous les jours la fragilité de la planète et la préciosité des ressources. Engagé d’une cuisine durable, Nicolas Carro a réussi à diviser par 7 le poids des déchets produits par son activité. Les nappes ont été supprimées des tables par souci d’une empreinte environnementale plus faible. Les clients se voient proposer de l’eau filtrée plutôt qu’en bouteille.Aucun polystyrène n’entre dans l’établissement.
https://www.hotel-carantec.fr/