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Le changement ne peut être simplement imposé par des politiques et les technocrates, comme c’est le cas. Un engagement nécessite une prise de conscience car, la seule incitation réglementai-re et par encouragements financiers tels que la mise en place d’ une taxe carbone compensée par un chèque vert et des baisses de cotisation sociales ou sanctions diverses, tels que préconisés aujourd’hui ne garantit pas le résultat recherché, vu l’urgence des changements nécessaires et les forces contra- dictoires qui gèrent l’économie.
Comment ?
C’est donc le citoyen par ses choix, ses modes de fonctionnement, de consommation, ses exigen-ces quant à la nature et la qualité des produits qu’il achète, ses changements d’attitudes, et d’habitudes qui imposera au producteur à quelque niveau que ce soit, à l’industriel, l’agriculteur, au constructeur ou fournisseur de services - de nouvelles règles de sobriété vis-à-vis des ressour-ces naturelles et respectueuses de la biodiversité.
Seul un citoyen acteur et moteur du changement peut être la garantie de ce succès.
Le changement advient par la mobilisation et l’inci- tation à la participation du citoyen, appelé à contri- buer pleinement à l’avènement d’une ère nouvelle. Prenant des exemples du passé, nous pouvons évo- quer la révolution pacifique initiée et menée par Mahatma Gandhi en Inde, qui permit de mobiliser tout un peuple, et réussit à mettre fin à l’occupation Anglaise.
C’est donc une nouvelle étape de la décentralisa- tion : régions avec départements, agglomération de communes et bassins de vie qu’il faut promouvoir. L’exercice timidement entamé par la convention ci- toyenne, et qu’il convient d’encourager large-ment pour commencer cette démarche est celui du débat, en Europe, mais aussi avec les pays aspirant à un devenir meilleur, n’ayant pas encore décollé au ni- veau économique, notamment en Afrique.
Il s’agit de préparer une révolution inédite et plané- taire , et d’une certaine manière, la pandémie de Co- vid-19 renforce ce plaidoyer et ces préconisations.
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NOUS N’ASPIRONS PAS AU REPOS, LES SOLUTIONS SONT À NOTRE PORTÉE !
3.4. TRANSITION
Avec cette problématique et cet objectif à l’esprit, quelles nouvelles pistes de réflexion plus préci-ses peut-on avoir, sur la Transition Énergétique et plus globalement Écologique ?
Il nous appartient, nous franc-maçon, porteurs de l’idéal d’une concorde Universelle, de contri-buer à cet effort de réflexion et de motivation de l’en- semble de la société et lui faire prendre conscience de son rôle, afin qu’elle se prenne en charge, inci- tant chaque citoyen, de consomma-teur passif, à devenir acteur responsable de la Transition éner- gétique et écologique, responsa-ble de son avenir et l’avenir de l’Humanité.
Il s’agit d’inviter l’Humanité à devenir adulte et res- ponsable de son avenir, avec un rôle pleine-ment assumé du citoyen.
https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/ •••••••
Commission Nationale de Réflexion sur le Développement Durable (CNRDD) Mars 2021 - P119
3.4.4. TRANSITION ÉNERGÉTIQUE . RÔLE DU CITOYEN