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Tout comme les autres matières, ce qui a été incul- qué reste, laisse des traces, et ressort un jour ou l’autre.
Bien entendu, les parents doivent faire partie du projet et autant que faire se peut, être présents puisque c’est eux qui nourrissent leurs enfants. Comprendre l’alimentation et les risques encou- rus d’une mauvaise alimentation, savoir se nourrir dans de justes proportions, tel est le but essentiel de cette démarche. Et l’on sait parfaitement que le cerveau d’un enfant est beaucoup plus facile à édu- quer, à convaincre que celui d’un adulte que l’on croit plus mature.
Ancien professeur en pâtisserie, chocolaterie, confiserie, glace et traiteur, du CAP initial jusqu’à la maitrise, je peux travailler sur ce programme, le jour où les instances seront prêtes.
• La deuxième piste, très ambitieuse, consiste en la mise en place d’une formation, avec diplôme à la clé, que l’on pourrait appeler « licence ou master en cuisine nutritionnelle », appellation à définir. Ce qui est nouveau c’est que ce diplôme dépasserait le stade de cap ou bep ou même du brevet de maîtrise comme c’est le cas à ce jour.
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NOUS N’ASPIRONS PAS AU REPOS, LES SOLUTIONS SONT À NOTRE PORTÉE !
3.1. EDUCATION
Cette formation serait dispensée sur le format de la fac, avec des partiels tous les 6 mois. Elle se- rait rémunérée à hauteur de 2000 € à minima. Elle serait ouverte à des personnes ayant déjà deux di- plômes tels que CAP en cuisine et CAP pâtisserie par exemple, elle s’effectuerait en alternance. Les entreprises concernées seront des restaurants es- sentiellement, mais aussi des cantines, des cafété- rias...
J’ai déjà écrit le programme et l’ai proposé à un dé- puté qui a semblé très intéressé.
Les financements sont, me semble-t-il, assez fa- ciles à trouver.
L’objectif est de toujours proposer des menus équi- librés, dans des quantités raisonnables, avec des matières premières de qualité.
Et de pouvoir écrire sur les cartes des menus, non seulement le menu, mais les valeurs nutritionnelles de chaque plat, de savoir proposer des alternatives aux allergies ou intolérances, tout en conservant la place de la France, fleuron de la gastronomie mon- diale, qui nous échappe petit à petit.
Aujourd’hui, aucun cuisinier (à 99%), ne sait faire cela, parce que l’on n’apprend pas cela dans les écoles ou les CFA.
Eduquer le plus large possible, en donnant les clés aux parents, aux enfants, et aux professionnels concernés.
Encore une fois, la formation par l’éducation est prioritaire.
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Eduquer le plus large possible, en donnant les clés aux parents, aux enfants, et aux professionnels concernés.
Commission Nationale de Réflexion sur le Développement Durable (CNRDD) Mars 2021 - P83
3.1.1. RECIT POUR LE FUTURCONTRIBUTION SUR L’ALIMENTATION