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UNIVERSALISME, HUMANISME ET ÉCOLOGIE
1.1.
LA RÉFLEXION MAÇONNIQUE SUR LA CRISE ÉCOLOGIQUE
Ce furent les démocrates qui s’opposèrent en esti- mant que le FAP n’allait pas assez loin. Nixon l’a re- lancé en 1971, rejeté une nouvelle fois par le sénat. C’est en 1978, que cette réforme fut définitivement abandonnée au prétexte d’une augmentation des divorces de 50%, ce qui aurait donné trop de pouvoir aux femmes ! Et aujourd’hui, c’est Trump qui distri- bue une aide de 1000 dollars pour permettre au ci- toyen américain de supporter le chômage massif... et cela à cause du virus.
Utopie : les dangers évoqués par la majorité
- C’est vain, ce n’est pas possible
- C’est dangereux, car trop risqué
- C’est pervers car cela dégénèrera en dystopie !
Mais il suffit qu’elle se réalise pour qu’elle devienne un bien commun. La mondialisation érode les sa- laires des classes moyennes et l’écart croissant entre les diplômés et les non-diplômés rend néces- saire un coup de pouce aux plus démunis, sans compter l’arrivée des robots qui va couter le travail à ceux qui l’ont aujourd’hui.
Autres expériences :
Dans l’état de l’Utah, en 2005, le directeur du groupe de travail des sans-abris a lancé l’expérience de donner à ces personnes un logement gratuit impli- quant un coût de 11000 dollars contre 16500 dollars d’aides diverses antérieurement ; donc bénéfice pour l’état et constat de diminution de la consom- mation de drogues, recherche d’emplois, etc...
En Hollande, en 2006, les grandes villes ont mis à disposition des sans-abris des logements gratuits. En 2ans, il y avait 65% de sans-abris de moins dans les rues et une diminution de la consommation de drogue de 50 %. Retour financier : le double de l’in- vestissement global ; c’est la crise de 2008 qui a stoppé l’expérience...
Le capitalisme est une formidable machine à pros- périté et c’est parce que nous sommes riches comme jamais qu’il est de notre pouvoir de faire un pas supplémentaire dans l’histoire du progrès : donner à chacun un revenu de base. Pourquoi
sommes-nous riches ? C’est grâce aux institutions, au savoir et au capital social amassé depuis des an- nées pour nous par nos ainés.
PANDÉMIES
En remontant notre Histoire :
• La plus récente grippe dite saisonnière a tué en 2014/2015, 10 à 15000 personnes en France.
• Le sida a tué depuis 1981 : 30 000 000 personnes Pandémies grippales et aviaires : 100 à 500 000 dé- cès en 2009.
• Plusieurs épidémies guerres-famines ont tués des dizaines de millions d’africains et d’asiatiques pendant les années 1970 à 2000.
• Pandémie de 68-69 dite de Hong-Kong : 30 à 50 000 morts en France.
• Hiver 57-58 : 50 à 100 000 décès en France avec la grippe asiatique.
• Grippe espagnole en 1918-1919 : entre 50 à 100 millions de morts dans le monde
•Choléra1846-1861en20ans:1à2000000de morts.
• Peste noire en 1347, L’Europe a perdu la moitié de sa population.
• Et la Covid 19 ? Nous sommes à ce jour autour de 25 000 décès, chiffre à renseigner en fin de pandé- mie.
• La pollution a provoqué 48 000 décès en France en 2013.
• La France a eu à déplorer 567000 décès en 2013 dont 54% dus au cancer et aux maladies cardio-vas- culaires. 70 à 80 000 décès dus à la cigarette et 50000 à l’alcool.
Commission Nationale de Réflexion sur le Développement Durable (CNRDD) Mars 2021 - P17
1.1.2. QUAND LE VIRUS VA À LA RENCONTRE DE LA PUCE