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procèdent les grandes firmes agrochimiques sous-estiment gravement la toxicité de ces produits chimiques de synthèse et qu’il faut les revoir d’ur- gence. La Commission européenne a demandé à l’Efsa de revoir sa copie pour 20215.
Le poids des GAFAM6 a-t-il baissé, alors même que le télétravail passe par ses outils ?
A-t-on contraint leur optimisation fiscale tandis que les finances publiques sont exsangues ? Le libé- ralisme économique a-t-il été rangé au placard, comme naguère le communisme (autre face du Ja- nus du productivisme agricole et industriel au détri- ment de l’environnement) ?
En d’autres termes, à l’aune de quoi sont prises les décisions de « l’Après » ?
La division internationale débridée du travail a-t- elle été anéantie, au moins dans ses excès ?
Les agriculteurs, touchés par la grâce, se sont-ils résolus à respecter les sols, à ne plus réaliser de productivisme destructeur, à cesser de pomper dans la nappe phréatique à coût zéro et sans ver- gogne pour des cultures inappropriées à l’évolution de notre climat ?
Les distributeurs ont-ils décidés de ne plus vendre au consommateur des produits brésiliens (destruc- teurs de forêt primaire), bourrés de sucre, de sel (le
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NOUS N’ASPIRONS PAS AU REPOS, LES SOLUTIONS SONT À NOTRE PORTÉE !
3.3. POLITIQUE
diabète, l’hypertension, c’est du business pour l’in- dustrie pharmaceutique) avec de l’huile de palme ? Les publicitaires ont-ils modifiés leur activité pour ne plus être le fer de lance du consumérisme des- tructeur suscitant de nouveaux besoins alors que ceux-ci devraient être cantonnés à l’essentiel ?
Qui décide de quoi ? Les maires, les présidents d’ONG, les citoyens ?
Ces expressions d’indignation indiquent en creux les pistes pour que nous commencions à changer nous-mêmes, pour prétendre changer le monde.
Je regarde mourir ce siècle vieillissant,
Un monde différent renaîtra de ses cendres, Mais il ne suffit plus de l’attendre,
Je l’ai trop attendu. Je le veux à présent.7
Agir en Franc-maçon responsable.
Rejeter le consumérisme qui épuise les ressources de notre planète sans égard pour les générations futures, mais garantir un emploi local afin que soient conçus, fabriqués et distribués les biens et services essentiels.
Dans chaque immeuble collectif, mutualisation des objets : lave-linge, perceuse électrique, huile anti- rouille ; acheter que si un voisin ne peut pas prêter. Je ne remplace pas ma voiture au profit de l’auto- partage libérant du foncier précieux dans nos villes et nos lotissements.
Mes achats contribuent à la société dans laquelle je vis en achetant des produits locaux (alimentation), je regarde les étiquettes dans l’habillement (em- preinte en eau, fibres naturelles ou bio), je rejette les produits fabriqués à base de composants chimiques dommageables pour l’environnement (hygiène-santé)...
Favoriser les colocations pour le 3ème et le 4ème âge encore indépendant mais souvent solitaire. •••••••
1 Tam-tam, note énergie climat, La transition énergétique sera sociale ou ne sera pas, Grégoire Wallenborn, Daniel Tanuro, 2019.
2 Propriété de Air France durant les années 2000.
Article du Canard Enchaîné du 20 mai 2020. 4 Article du Canard Enchaîné du 20 mai 2020. 5 Article du Canard Enchaîné du 27 mai 2020. 6 Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft. 7 La Déclaration, Georges Moustaki, 1973.
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Commission Nationale de Réflexion sur le Développement Durable (CNRDD) Mars 2021 - P99
3.3.1.« AUJOURD’HUI, ÊTRE RADICAL, C’EST SIMPLEMENT DIRE LA VÉRITÉ »