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LA VILLE DE DEMAIN
>>>> On y mangerait de façon saine en conciliant les souhaits des habitants et les besoins de leur santé. On n’aurait pas à subir des queues interminables comme c’est le cas si souvent dans les grandes métropoles. De plus la sécurité de tous y serait assurée. Ceux qui le souhaite- raient auraient la possibilité de manger des aliments de leur production. Les jar- dins potagers pourquoi pas en étages afin de gagner le la surface y ferait leur apparition.
Cette ville est utopique, c’est une liste de souhaits à la Prévert. Ce n’est d’ailleurs pas une ville c’est simplement une liste de caractéristiques. Elle est issue d’une sorte de rêve ou je ne tiens compte d’au- cune limite physique. Cette ville est aussi la mienne, elle ne correspond pas aux souhaits de tous. Cela est absolument cer- tain.
En tant que membre d’une communauté d’habitants à l’échelle communale par exemple il nous est possible d’exprimer des besoins en termes d’équipement col- lectifs locaux. Par exemple des équipe- ments sportifs de transports locaux de courte distance appelés communément les « transports du quotidien ». Une par- tie des équipements de santé, en particu- lier la médecine ambulatoire, peuvent aussi être envisagés à cette échelle. Une liste exhaustive serait très longue. Néan- moins les exemples cité plus hauts cor- respondent plutôt à des besoins qu’à de
simples souhaits de convenances person- nelles. On peut noter aussi que ces be- soins tels que nous les imaginons en pre- mières approche sont inscrits dans notre mode de vie en vigueur jusqu’à présent. En deuxième lieu, envisageons les li- mites, les futures exigences auxquelles devront répondre cette future ville ima- ginaire.
Face au péril écologique, les enjeux que nous percevons de plus en plus nette- ment sont ceux des économies d’énergie ainsi que des émissions de gaz à effet de serre générées par l’utilisation des éner- gies fossiles. La catastrophe climatique annoncée impose à coup sûr d’avancer en priorité et très vite sur ces aspects. On sait qu’environ 80% de l’énergie consommée est d’origine fossile, un fran- çais produit en moyenne environ 11t de dioxyde de carbone alors dans un mode de vie durable ce niveau devrait être d’environ 2t. C’est dire l’ampleur du che- min à parcourir.
Le premier poste de consommation d’énergies fossiles est de très loin celui des besoins de transports que ce soit des personnes ou des marchandises, suivi de celui des besoins de chauffage des bâti- ments. Il est évident que la ville joue un rôle central dans la réalisation de ces ob- jectifs.
Il sera bien nécessaire de réduire les be- soins de transports partout où ils se trouvent on peut citer comme exemples renforcer la circulation en vélo avec des
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