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ce sont les destinations du sud de l’Europe : l’Espagne, le Por- tugal, la Grèce, les Pays de l’Est... et les parcs français qui ont le vent en poupe et qui prennent le relais des pays à la situation géopolitique instable », observe Pascal Girardot, dirigeant de l’en- treprise éponyme. Et qu’en est- il des Etats-Unis ? « Nous remar- quons que la demande reste forte. Peut-être à cause des éven- tuels visas qui risquent de se mettre en place », s’interroge le patron du Groupe Pierre Girardot, une entreprise qui a fêté ses 95 ans en 2015! Quant aux visiteurs du Salon des Voyages, ce sont des clients et des prospects in- vités par l’organisateur. Avec une journée du vendredi plutôt dédiée aux décideurs groupes, qui re- présente environ la moitié de l’activité de Girardot Tourisme.
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3 questions à...
Pascal Girardot,
président du groupe Pierre Girardot
V&G : quel est le budget dédié à
l’organisation du Salon des Voyages ?
En intégrant le coût de la location de l’espace, celui des
acheminements des visiteurs, des frais de restauration, des conférences et divers..., cela représente une enveloppe de 60 000 euros. Cette somme fait partie du budget promotion de l’entreprise. Elle est intégrée aux côtés des autres postes de dépense tels que les achats d’espace, la publicité, la com-
munication...
V&G : quelles sont les retombées que vous attendez d’un tel investissement ?
Lors de l’édition 2016, par exemple, nous avons enregistré pour 300 000 euros de prises de commande sur la durée des trois jours. Avec 25 conseillers/vendeurs en voyages présents sur le salon, nous allons essayer cette année de faire au moins aussi bien. Notre objectif est, bien sûr, de faire des a aires, mais nous souhaitons que nos partenaires fournisseurs en fassent aussi et ainsi valorisent leur partici- pation.
V&G : quels sont vos projets pour l’année qui commence ?
Notre principal chantier sera le doublement de la surface de notre siège social situé dans la zone industrielle où près d’une trentaine de personnes travaillent (sur un e ectif total de plus de 250 personnes, ndlr). Nous allons engager pour cela un budget d’environ 100 000 euros. Ce chantier sera livré avant la n de cette année 2017. Il nous permettra de disposer de meilleures conditions de travail et aussi d’accueillir d’éventuels nouveaux collaborateurs dans le cadre de la croissance de l’entreprise.
1 Les navettes Girardot à leur arrivée, sur le parking du Parc des Expositions de Chalon-sur-Saône.
2 David Osvald et son Visiotrain, racheté récemment par le Groupe Pierre Girardot.
« Comme les années précédentes, nous attendons entre 6 et 8 000 visiteurs », table Pascal Girardot.
Ces visiteurs sont issus de la zone de chalandise du voyagiste (Saône-et-Loire, Côte d’Or, Jura et Ain), et acheminés gratuite- ment par des navettes autocars au départ d’une vingtaine de bourgades voisines de Chalon- sur-Saône basées en région Bour-
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gogne-Franche-Comté. Le groupe compte aujourd’hui une quin- zaine d’implantations (dont une dizaine d’agences de voyages à l’enseigne Selectour) réparties sur les départements de Saône- et-Loire, de Côte-d’Or et du Jura, la dernière en date étant celle de Paray-le-Monial, une agence acquise l’année dernière. « Comme pour d’autres profes- sions, la consommation de va- cances et les comportements évo- luent. Mais c’est le propre de l’agent de voyages de savoir s’adapter aux évolutions de la demande », estime Pascal Girar- dot. Après l’acquisition de Pa- ray-le-Monial, quelle sera la pro- chaine ? « Nous ne nous xons pas d’objectif d’avenir en la ma- tière. Seules les opportunités gui- deront nos choix dans un territoire proche de nos bases et de notre zone d’influence », conclut-il.z
TEXTE ET PHOTOS JEAN-FRANÇOIS BELANGER
42 - VOYAGES & GROUPE 01 - FÉVRIER 2017
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