Page 6 - MOBILITES MAGAZINE N°01

Actualités / février
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Des vœux sur fond de campagne électorale
fnTv
Le 11 janvier, le chef de le des autocaristes Michel Seyt a formulé ses vœux dans les salons de l’Hôtel des Arts et Métiers à Paris. Les derniers en tant que président de la FNTV (Fédération Nationale du transport de Voyageurs). « Un quatrième mandat de trois ans serait sans doute le mandat de trop », a-t-il déclaré en ce début d’année 2017 à ses adhérents. En décembre prochain, celui qui détient le record de longévité à la tête de la FNTV, devrait donc passer le ambeau à son dauphin Jean-Baptise Maisonneuve qui, à tout juste 40 ans, cumule les fonctions de vice-président et de trésorier de l’organisation professionnelle, dirigeant de la société d’autocars Maison- neuve ( 350 collaborateurs, 300 véhicules) et président de la CCI du Beaujolais.
Elections obligent
En attendant, Michel Seyt a profité de l’ouverture de cette année électorale pour « in- terpeller les candidats à l’élec- tion présidentiell . Dans le cadre d’une lettre ouverte au futur Président de la République, je demande de libérer les entre- prises des normes et dé- marches administratives qui étouffent les entrepreneurs et les empêchent de développer leurs activités au rythme où ils le souhaiteraient (...). Au lieu de consacrer notre énergie à imaginer des solutions pour que nos clients bénéficient d’offres de service de qualité, attractives et compétitives,
nous sommes écrasés par la bureaucratie administrative, fiscale, sociale et comptable », a-t-il lancé. Au futur Président de la République, il demande donc la simplification du code du travail, l’allègement des charges « qui pèsent de ma- nière de plus en plus lourde sur les entreprises », et la sup- pression des effets de seuils « qui nuisent aux embauches ». Il souhaite également que le prochain Chef de l’Etat re- vienne sur la réforme de la pénibilité. « Il est scandaleux de laisser penser que le travail est quelque chose de pénible qui pèse sur la vie active de nos salariés, alors que le travail est une source de liberté pour toutes les personnes qui ont la chance de ne pas être en situation de chômage », pou- suit-t-il. Sur le terrain, l’année 2017 s’annonce également riche en changements, avec la mise en œuvre de la ré- forme territoriale, la création des métropoles, les transferts de compétences transports des départements aux régions ainsi que les négociations col- lectives à venir. Mais, pour Michel Seyt, « le premier défi de la FNTV en 2017 sera de
préparer la transition énergé- tique et d’offrir à nos entreprises les réflexions nécessaires pour réussir le virage (...), ainsi que les arguments pour convaincre les collectivités publiques de fournir un délai aux entreprises pour s’adapter ». Les négocia- tions ont commencé, non sans mal, avec la Mairie de Paris, qui veut l’interdiction totale du diesel dans la ville à partir
de 2020. Si la manifestation des autocaristes du 20 dé- cembre dernier a permis de mettre fin au bras de fer et de renouer le dialogue avec les adjoints d’Anne Hidalgo, la FNTV attend maintenant des actes « tangibles », dont un « calendrier réaliste d’interdic- tion progressive des véhicules Euro 5 et Euro 6 », comme s’y est engagée la municipalité. En tout état de cause, faute de technologies suffisamment matures, « il n’est pas (...) ima- ginable que dans trois ans, les 12,5 millions de touristes ache- minés par autocar chaque an- née dans la capitale le soit par des véhicules au gaz, élec- triques ou hybrides », a rappelé le président sortant de la FNTV. z Marie-Noëlle FrisoN
6 - MobiLités Magazine 01 - FéVRIER 2017
GART
Le GART reste ferme
sur sa ligne pour franchir
la transition politique
Louis Nègre, président du Gart, présentait le 11 janvier 2017 les vœux du Groupement en présence d’Alain Vidalies, secrétaire d’Etat aux Transports, qui a essentiellement rappelé l’importance du Gart en tant « qu’acteur majeur des débats transports dans le pays », notamment dans le cadre de la réforme territoriale. Alors que Louis Nègre a af rmé sa volonté de continuer à fédérer les élus attachés au transport public, quelle que soit la transition politique nationale à venir. Après avoir évoqué les combats gagnés du Gart en 2016 comme le stationnement payant qui passera en janvier 2018 aux autorités organisatrices de transports, la compensation du Versement Transport pour les entreprises de neuf à onze salariés et les conséquences transports de la loi NOTRe, sans oublier la transition énergétique avec l’élargissement du panel de motorisation pour les bus et les cars. Autant d’occasions de « faire apparaître les transports dans le radar des politiques durant le débat présidentiel ». z Michel chlastacz
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