Page 16 - Voyages & Groupe N°2
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tain », une attraction qui traver- sera la galaxie Star Wars à grande allure aux détours des vaisseaux TIE ghters sous la menace d’un destroyer stellaire. Le « train de la mine », lui, fait à nouveau voyager les visiteurs dans un dé- cor de ruée vers l’or entièrement restauré et amélioré après un an
Il était une fois...
L’implantation d’un parc Disney en France est un projet très ancien puisque dès 1976, la rme Walt Disney Productions avait entamé des né- gociations avec la Délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (Datar), mais ces dernières n’avaient pas abouti. Il faudra attendre le 18 décembre 1985, date à laquelle une lettre d’intention o - cialise le choix du site de Marne-la-Vallée, puis le 24 mars 1987 (signature de la convention pour la création du projet Euro Disney) et en n, le 12 avril 1992, date d’ouverture du parc. Mais, le montage nancier qui est à l’origine du parc se révèle très vite des plus fragiles.
Dès juin 1993, Euro Disney freine ses projets et annonce la suspension des développements en- gagés. L’heure est à la restructuration nancière et à l’augmentation du capital. Les politiques tarifaires sont revues, et en 1994, Euro Disney devient « Disneyland Paris ». L’attraction « Space Mountain » est inaugurée en 1995, tandis qu’ouvre en janvier 2002 le parc « Walt Disney Studios ». Malgré l’extension, les objectifs de fréquentation ne sont pas atteints, s’ensuit des di cultés - nancières. Nouvelle restructuration du capital entre juin 2005 et février 2006, et renégociation
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1 A l’occasion du 25e anniversaire de Disneyland Paris, l’univers
du film Star Wars sera à l’honneur.
de la dette. En 2007, Pierre & Vacances et Euro Disney S.C.A. annoncent la création d’une liale commune pour le projet de « Villages Nature ». En 2009, Disneyland Paris ouvre sa billetterie au réseau Selectour, et accueille alors 15,4 millions de visiteurs.
Un an plus tard s’installe au sein du parc « Toy Story Playland », puis en 2014 « Ratatouille : l’aventure totalement toquée de Rémy ». Lorsque Disneyland Paris sou le ses 20 bougies en 2012, il bat son record de fréquentation avec 16 millions de visiteurs. Aujourd’hui, la maison-mère d’Euro Disney veut reprendre entièrement le contrôle sur sa liale française, empêtrée entre une dette abyssale et une fréquentation à la peine. Sur l’exercice 2015/2016, la perte nette était de 705 millions d’euros.
Début février, Euro Disney faisait cependant état d’une amélioration de son activité entre octobre et décembre, avec notamment une hausse de 6% du nombre de ses visiteurs et une augmen- tation de son chi re d’a aires de 5% à 354 millions d’euros, et mise sur le lancement des festivités de son 25e anniversaire, en ce mois de mars, pour attirer encore plus de monde.
Caraïbes », de nouvelles scènes vont être créées, conduisant l’at- traction à fermer ses portes pour six mois... Dès ce mois de mars ouvre le nouveau « Star Tour, l’aventure continue » durant le- quel les visiteurs sont plongés dans l’atmosphère des huit lms Star Wars. Sans oublier le show « The season of Force » qui sera projeté sur la « Tour de la Ter- reur », une nouvelle parade, une cérémonie anniversaire, un nou- veau spectacle son et lumière « Disney illuminations », une confrontation avec le redoutable Dark Vador, une étincelante « valse des princesses »...
Côté hôtels, les rénovations du Disney’s Newport Bay club et de l’hôtel Cheyenne sont achevées. Puis, ce sera au tour de l’hôtel New York (il fermera ses portes en octobre 2018) et de l’hôtel Disneyland (fermeture toute l’an- née 2020) d’être rénovés.
Europa-Park : un simulateur de vol dynamique
Le parc d’attractions allemand Europa-Park a clôturé l’année 2016 par un nouveau record de fréquentation : plus de 5,5 mil- lions de visiteurs. « Le public français continue d’être au ren- dez-vous avec une progression à deux chi res du taux de fré- quentation », indique Roland Mack, son propriétaire. Et la fré- quentation des hôtels du parc par la clientèle française a a ché plus de 10%. Au cours de la sai- son 2017, en juin exactement, les visiteurs pourront participer à un voyage à bord du « plus grand » simulateur de vol dyna- mique, connu sous le nom de code « Project V », situé dans le quartier allemand. Sous un dôme de 16m de haut, deux théâtres contenant des gondoles de type télésiège transporteront 140 pas-
de travaux, tandis que 55 poupées parmi les 281 de « Small world » ont été remplacées. De son côté, l’attraction « Peter Pan » s’est dotée d’une technologie et d’ef- fets spéciaux plus poussés, tandis que « la cabane de Robinson » a fait l’objet d’une complète réha- bilitation. Quant à « Pirates des
16 - VOYAGES & GROUPE 02 - Mars 2017
Grand angle