Page 20 - Voyages & Groupe N°2

Des projets en France
et à l’étranger
• La Communauté d’agglomération d’Angoulême planche sur un projet de parc d’attractions lié à l’univers de la bande dessinée. Il s’agirait d’un parc de cinq hectares compre- nant une dizaine d’attractions au début pour en compter 20 au nal. Des attractions qui s’inspireraient de titres phares du domaine de la bande dessinée comme le Marsu- pilami, Lucky Luke, les Schtroumpfs, Black et Mortimer ou encore Spirou. La 3D interactive et le numérique devrait être à l’honneur.
• Prêt à bondir comme le plombier le plus célèbre du monde ? Le mons- tre de l’industrie des jeux Nintendo s’est associé à Universal pour dé- velopper des parcs d’attractions au Japon, à Osaka, aux Etats-Unis (Or- lando et Hollywood). Les promet- teurs ont annoncé l’ouverture d’un premier parc au Japon en 2020.
• La petite commune de Guipry- Messac (Ille-et-Vilaine), entre Rennes et Redon, pourrait accueillir d’ici 2020/2021, le plus grand parc d’at- tractions de Bretagne dédié à la lé- gende du roi Arthur. Pour l’instant, un terrain potentiel de 80 hectares a été ciblé.
• Les sites de Disneyland en Cali- fornie et Walt Disney World en Floride accueilleront chacun un parc d’at- tractions baptisé « Star War Lands » en 2019. La création de ces parcs, qui auront une super cie de plus de 56 000m2, avait été annoncée en 2015 et leur construction est déjà amorcée. Ils représentent la plus grande extension thématique de l’histoire de Disney.
• Le premier parc d’attractions consacré au lm Avatar ouvrira ses portes à l’été prochain à Orlando en Floride. Son nom : Pandora, une création tout droit sortie de chez Disney Park, une liale de la Walt Disney Company.
• Ubiso a signé un partenariat avec IMG Worlds, propriétaire du plus grand parc d’attractions en in- térieur au monde. La date d’ouver- ture de la future structure, qui s’ins- tallera à Dubaï et nommée « IMG Worlds of Légends » sur quelque 200 000 m2 répartis sur neuf zones, n’est pas encore connue.
noncé, de 150 chambres aussi, qui ouvrira en avril 2019 : « Les Quais de Lutèce » (nom provi- soire). Il sortira de terre à proxi- mité du parc.
Parc du Petit Prince : nouvelle dimension
Avec un taux de fréquentation en hausse de 25% en 2016 à 150 000 visiteurs, le Parc du Petit Prince, ouvert en juillet 2014 à Ungersheim, « a relevé son pre- mier dé , celui de créer une nou- velle destination dans le Sud de l’Alsace avec une o re conjuguant loisir et culture », souligne un communiqué du site. Ce décol- lage réussi a convaincu plusieurs investisseurs de soutenir le projet a n de lancer la phase du parc. « La saison 2017 promet aux vi- siteurs une expérience plus riche en émotions et plus immersive dans la célèbre œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry », poursuit-il. Deux nouvelles attractions ma- jeures sortiront ainsi de terre entre avril et juin 2017. A com- mencer par « le serpent », un grand huit de 15 m de long qui va prendre place dans l’ambiance
Il était une fois...
z « L’aventure du Parc du Petit Prince n’est pas de tout repos, mais nous concentrons tous nos efforts sur l’enrichisse- ment de notre offre », indique
Jérôme Giacomoni, co-fondateur du parc alsacien.
désertique où Le Petit Prince l’a rencontré (avril). La seconde at- traction, « Atlantique Sud », constituera en un grand splash rappelant la première traversée de l’Atlantique Sud, en mai 1930 par Jean Mermoz, pilote de l’Aé- ropostale et grand ami de Saint- Exupéry (juin). Par ailleurs, une troisième attraction, « Planète sous-marine », a été entièrement repensée pour plus d’immersion dans l’univers du Petit Prince (avril). Le parc rouvrira ses portes le 8 avril.
En 1990, Valéry Giscard d’Estaing, alors président du conseil régional d’Auvergne, s’oppose à un projet de centre touristique proposé par les vulca- nologues Maurice et Katia Kra . Lorsque ces derniers décèdent un an plus tard sur les pentes d’un volcan japonais, Valéry Giscard d’Estaing reprend l’idée à son compte. En 1994 est lancé le projet du centre européen du volca- nisme. Il s’installera au cœur de la chaîne des Puys.
En 1996 est adopté le nom Vulcania, les travaux débutent en 1997. L’inauguration aura lieu le 20 février 2002. Au cours de la première année, 626 756 visiteurs sont accueillis, dont un tiers de groupes. En 2004, malgré un nombre de 420 777, Vulcania engendre un dé cit net d’exploitation de 1,707 million d’euros. Un an plus tard, ils seront au nombre de 355 866 visiteurs, année où le parc a un nouveau gestionnaire : la SEM Volcans.
En 2006, la fréquentation recule encore à 210 000 entrées, le conseil régional d’Auvergne s’engage alors dans un plan de relance. Le 21 mars 2007, le « nou- veau » Vulcania est lancé. Des investissements ont été consentis a n notamment d’augmenter le nombre d’attractions ludiques, et moins d’infor- mations scienti ques pures.
De 2008 à 2010, le parc se renouvelle, le nombre de visiteurs augmente. En 2011, par exemple, ils seront 338 000, et l’an passé 350 000.
20 - VOYAGES & GROUPE 02 - Mars 2017
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