Page 3 - ENQUÊTE POUR L'ILM
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Être confronté(e) à la souffrance morale des patients.
Avoir un travail qui exige une concentration intense et continue.
Avoir des difficultés à trouver la bonne distance avec le patient.
Avoir des temps de pause insuffisants dans la journée.
Craindre d’intervenir chez certains patients dont vous redoutez les comportements (vol, agressivité, etc.).
Avoir peur de faire une erreur.
Devoir réaliser des soins dans des logements sales, vétustes.
Manquer de temps pour vous rendre en formation.
Avoir des difficultés à trouver des remplaçants.
Faire face à des difficultés avec les caisses d’Assurance maladie.
Culpabiliser de devoir interrompre votre travail (arrêt maladie ou congé maternité) vis-à-vis de vos collègues qui auront désormais une charge de travail plus importante.
Avoir un travail qui détériore les relations avec vos proches et vos amis.
Avoir des patients irrespectueux (vulgaires, agressifs, négligés, etc.).
Devoir prendre du temps pour le soutien psychologique des familles.
Être pris(e) à partie dans les conflits familiaux de vos patients.
Travailler avec des collègues pénibles.
Être confronté(e) à la souffrance morale des familles.
Devoir prendre du temps pour le soutien psychologique de vos patients.
Avoir un travail trop physique.
Manquer de reconnaissance pour le travail que vous réalisez.
Être dérangé(e) en dehors de vos heures de travail.
Avoir des difficultés à faire les soins du fait de résistances, d’un manque de coopération des patients dans leur prise en charge.
Être préoccupé(e) par le montant et la date de votre retraite.
Être confronté(e) à de l’ambiguïté dans la relation avec le patient (drague, invitation au restaurant, etc.).
Devoir réaliser un nombre important de kilomètres dans une journée.
Être régulièrement interrompu(e) pendant votre travail (imprévus, urgence, téléphone...).
Avoir des difficultés à manipuler le patient.
Reprendre en charge des personnes qui sortent de l’hôpital avec des escarres, des bleus, etc.
Devoir annoncer des mauvaises nouvelles.
Imposer aux patients certaines contraintes (imposer des horaires de passage, exiger un lit médicalisé pour réaliser les soins...).
Être toujours pressé(e) par le temps.
Être sollicité(e) comme médiateur(trice) pour convaincre le patient du bien-fondé de la décision le concernant.
Avoir des amplitudes horaires importantes.
Manquer de temps pour vous reposer.
Réaliser divers services qui ne sont pas de votre ressort (récupérer des médicaments à la pharmacie, poster une lettre, sortir les poubelles, faire chauffer le café, etc.).
Avoir des patients qui renvoient à sa propre existence, peur de vieillir, de tomber malade, etc.
Devoir rappeler aux familles qu’elles ne peuvent pas se reposer entièrement sur vous et qu’elles ont des responsabilités à assumer.
Avoir du mal à “oublier” le travail en rentrant chez vous.
Être confronté(e) à des fluctuations de la quantité de travail, de revenus.
Avoir des relations d’incompréhension ou de conflit avec les médecins généralistes.
Avoir peur de faire mal aux patients.
Faire face à la saturation du marché, à la concurrence (autres Idels, HAD, Ssiad, etc.).
Ne pas être suffisamment sollicité(e) et écouté(e) par le médecin et/ou par l’entourage concernant les besoins du patient et sa souffrance.
Avoir le sentiment d’imposer des soins aux patients.
Devoir prendre des décisions seul(e).
Avoir tellement de travail que vous ne pouvez pas tout faire convenablement.
Avoir des relations d’incompréhension ou de conflit avec les équipes hospitalières.
Avoir des difficultés dans l’organisation de votre planning.
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