Page 6 - AQMAT Magazine Septembre 2019
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  blogue du président
  si la règle du plus bas soumissionnaire, que ne semble pas vouloir remettre en question le gouvernement du Québec dans l’octroi de contrats immobiliers et routiers inquiète archi- tectes et ingénieurs, on doit aussi la critiquer et la combattre.
L’Association des firmes de génie-conseil du Québec (AFG)
et l’association des architectes en pratique privée du Québec (aaPPQ) ont signé récemment une lettre ouverte et ont rappelé une récente étude indépendante. Leurs deux actions démontrent qu’à trop accorder de points au dernier chiffre en bas d’une soumission, toute la société se tire dans le pied.
il est vrai que les codes de déontologie des ingénieurs et
des architectes prévoient que les professionnels doivent s’abstenir de compromettre la qualité de leurs prestations de services et que leur action doit en quelque sorte tenir compte
des conséquences de leurs travaux sur l’environnement, l’humain et la propriété.
N’empêche, je partage l’avis que confier la conception de projets aux entreprises les moins chères peut compromettre la qualité des infrastructures et la sécurité des citoyens, tout en ouvrant la porte à la collusion.
« si le gouvernement pense faire des économies en prenant un professionnel moins cher, il prend le risque de laisser les générations futures en payer le prix », disait récemment
la directrice générale de l’aaPPQ, Lyne Parent.
« L’étape de conception est déterminante pour la durabilité et la qualité du projet. si c’est mal pensé, il va falloir plus d’entretien, et ça coûte cher, dit-elle. on ne veut pas juste
Richard Darveau
président de l’AqmAt et chef de la direction
450 646-5842, poste 225
rdarveau@aqmat.org
 en finir avec
le plus bas prix à tout prix
 6 sePtembre 2019 AqmAt mAgAziNe
 
















































































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