Page 5 - Lifestyle by ROSIER 2018

The fine splendour of Gordes
Ididn’t know the Luberon a lot until I woke up one morning in august 2015, on one of the carparks in Gordes. Not really knowing where I was.
No, it wasn’t the results of a long drinking night. Just the thrilling dayly routine of a life on tour. Well... thrilling for those who have chosen it, exhausting for the others. As often I had spent sleeping the night in a bus. Of course, I was aware of this date, carefully mentionned on my summer celebrations schedule between Valence and Narbonne. I obviously knew that we were playing in Gordes.
I knew the name but it did not evoke anything more to me, which is not so bad, than a rural village where santons immersed in old fountains of olive oil, or soap made out of rosemary and the traditional provençal markets. I was sharing, why not doing it, the typical american « cliché », english or chinese of holidays in Provence ! Cliché so close to the reality in certain aspects.
That morning around 12.30 am (indeed the musicians on tour have an odd way of starting the day, as the middle of the day is 9 pm, that makes the one who wakes up at 11 am ... an early soul !) So that « early » morning, around 12.30 am, I went walking to discover the surroundings. The hillside properties, the happy bustle of the summer, the sweeping views of the countryside as far as the Luberon ridges. Then, the narrow streets, the multiple stairs, the paths surrounded by low stone walls, elds with strange igloos made of dry-stone.
And from down the village, from the valley, the ne splendour of Gordes, this village which is now so familiar to me.
In this village, thanks to Tara and Serge from the agence ROSIER, I have nally settled down, with my family and number of friends who come and visit on sunny days, I have made new friends and shared in and out the life from here which was for me the life over there. n
Editorial
BÉNABAR
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La majeste delicate
de Gordes
Je ne connaissais pas vraiment le Luberon lorsque je me suis réveillé sur un parking de Gordes un matin d’août 2015. Sans trop savoir où j’étais.
Non, ce n’était pas le brumeux résultat d’une nuit de débauche. Juste l’exaltante routine de la vie de tournée. En n exaltante pour ceux qui l’ont choisie, épuisante et inconfortable pour les autres. J’avais comme souvent passé la nuit dans un bus. Bien sûr, j’étais au courant de cette date, consciencieusement notée sur le planning des festivals d’été entre Valence et Narbonne. Je savais donc que l’on jouait à Gordes.
J’en connaissais le nom mais ça ne m’évoquait rien de plus, ce qui n’est déjà pas si mal, qu’un beau village rustique où des santons nagent dans de vieilles fontaines d’huile d’olive, le savon au romarin et le folklore des marchés « typiques ». Je partageais, pourquoi le cacher, le cliché américain, anglais ou chinois des vacances en Provence ! Cliché assez dèle à la réalité par certains aspects.
Ce matin-là vers 12 h 30 (oui les musiciens sur la route ont une appréhension singulière de la journée, dont le mitan est 21 h, ce qui fait de celui qui se lève à 11 heures... un matinal !) Ce matin-là, vers 12 h 30, à la fraîche donc, je me suis baladé à la découverte du « coin ». Les bâtisses à anc de colline, la joyeuse agitation vacancière, l’étendue de la campagne jusqu’aux crêtes du Luberon. Puis les ruelles, les escaliers, les chemins ceinturés de murets, dans des champs de curieux igloos de pierres sèches.
Et d’en bas, de la vallée, la majesté délicate de Gordes, ce village qui m’est depuis familier.
Dans ce village, grâce à Tara et à Serge de l’agence ROSIER, j’ai posé mes valises, celle de ma famille et de nombre de copains aux beaux jours, j’ai rencontré des amis et partagé par intermittence la vie d’ici qui était pour moi la vie de là-bas. n
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