Page 145 - S. Kristol 20JUIN2025

WHY I’M NOT ALWAYS THERE
WHEN YOU STEP INTO MY WORLD, YOU OFTEN COME WITH THE DESIRE TO MEET THE ONE WHO CREATED IT.
And I understand that need. Because I too enjoy connec- tion. I love talking with visitors, collectors, and art enthusiasts. I love seeing their expressions, hearing their impressions, and sharing a moment together. But the reality of my daily life is also that of a very active artist, surrounded by a team that has become like family.
Today, I am no longer alone in this adventure. There’s my father, who has been by my side since the beginning, my nephew who joined me, my childhood friends, my assistant, and all those who have become so much more than just collabora- tors. Together, we carry a living organization, present in many European countries, and connected with around ten galleries.
This pace is demanding.
I work six days a week, often between 10 and 12 hours a day. Every exhibition, every piece, every shipment requires precision, care, and energy.
And to keep creating, to stay true to what I do, I also need to take care of myself.
So no, I can’t be present at every exhibition. But when I am, I am fully there. And when I’m not, I am always present through my work, through those who support me, through Paschat.
POURQUOI
JE NE SUIS PAS TOUJOURS LÀ
QUAND ON ENTRE DANS MON UNIVERS, ON ENTRE SOUVENT AVEC L’ENVIE DE RENCONTRER CELUI QUI L’A CRÉÉ.
Et je comprends ce besoin. Car moi aussi, j’aime le contact. J’aime parler avec les visiteurs, les collectionneurs, les passion- nés. J’aime voir les regards, entendre les ressentis, partager un moment. Mais la réalité de mon quotidien, c’est aussi celle d’un artiste très actif, entouré d’une équipe qui est devenue une famille.
Aujourd’hui, je ne suis plus seul dans cette aventure. Il y a mon père, qui m’accompagne depuis mes débuts, mon neveu qui m’a rejoint, mes amis d’enfance, mon assistante, et tous ceux qui sont devenus bien plus que des collaborateurs. Ensemble, on porte une organisation vivante, présente dans de nombreux pays d’Europe, et en lien avec une dizaine de galeries.
Ce rythme exige beaucoup.
Je travaille six jours sur sept, souvent entre 10 et 12 heures par jour. Chaque exposition, chaque œuvre, chaque envoi demande de la précision, de l’attention, de l’énergie.
Et pour continuer à créer, pour rester fidèle à ce que je fais, je dois me préserver aussi.
Alors non, je ne peux pas être présent à toutes les expo- sitions. Mais quand je suis là, je le suis pleinement. Et quand je ne le suis pas, je suis toujours présent à travers mon travail, à travers ceux qui m’accompagnent, à travers Paschat.
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