Page 5 - Lifestyle by Rosier 2023
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Living in Paris for the last 25 years, Provence is still in my blood. From my childhood spent in an old farmhouse close to Nice to my frequent professional stays in the Bouches-du-Rhône, and of course
my family origins, this region is omnipresent in my daily life.
But which Provence are we talking about? The one of my grandfather Marcel Pagnol or the one of today?
The Côte d'Azur has been invaded by retirees from all over the world, the Bouches-du-Rhône has been over-industrialized. My childhood with the farmers and shermen in pointus has disappeared and I thought I would never see again this traditional culture that I loved so much... until I discovered the Luberon.
Here, time seems to have passed less quickly than elsewhere, the acceleration of our lives seems less present, the landscapes and the old farms keep resisting the concrete.
And what can I say about these small valleys at the foot of the Luberon Massif when the spring light is shaving the wheat elds... I would like to dive in!
A coffee in Lourmarin, antiques shopping in Isle-sur-la-Sorgue, hiking to the Abbey of Sénanque, visiting Lacoste and Gordes out of season...
Provence has survived! n
Editorial
NICOLAS PAGNOL
Habitant à Paris depuis 25 ans la Provence n’en coule pas moins dans mes veines. De mon enfance passée dans une vieille ferme du pays niçois à mes fréquents séjours professionnels
dans les Bouches du Rhône en passant bien évidemment par mes origines familiales, cette région est omniprésente dans mon quotidien.
Mais de quelle Provence parlons-nous ? De celle de mon grand- père Marcel Pagnol ou de celle d’aujourd’hui ?
La Côte d’Azur a été envahie par des retraités du monde entier, les Bouches du Rhône se sont industrialisés à outrance. Mon enfance auprès des paysans et des pêcheurs en pointus a disparu et je pensais que je ne reverrai jamais cette culture traditionnelle que j’aimais tant jusqu’à ce que je découvre le Luberon. Ici le temps semble être passé moins vite qu’ailleurs, l’accélération de nos vies semble être moins présente, les paysages et vieux mas ont résistés au béton.
Et que dire de ces petites vallées encaissées aux pieds du massif du Luberon alors que la lumière du Printemps rase les champs de blé... j’aurais envie d’y plonger !
Un café à Lourmarin, chiner à L’Isle sur la Sorgue, randonner jusqu’à l’Abbaye de Senanque, visiter Lacoste et Gordes hors saison...
La Provence a survécue ! n
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