Page 62 - Livre S. Kristol 16JUIN2025
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L’USINE
LE MYSTÈRE DANS LA MATIÈRE.
Ce tableau, je l’ai appelé L’Usine, parce qu’il représente exactement ce que j’aime faire : prendre un décor froid, industriel, presque abandonné, et y injecter de la chaleur, de la lumière, du sens.
On y voit Paschat, appuyé contre un mur, dans une attitude calme, presque énigmatique. Il ne bouge pas, mais il dit beaucoup. Il y a quelque chose de mystérieux dans son regard, dans sa posture, comme s’il observait le monde autour de lui avec lucidité, mais sans jamais se laisser emporter par le chaos.
J’ai travaillé ce tableau avec beaucoup de profondeur, en jouant sur les textures et sur le contraste entre l’ombre et la lumière. Le sol, les murs, les tags, les papiers, les débris : tout est détaillé. Mais malgré le décor sombre, c’est le personnage qui devient source de lumière. Il ne s’agit pas de rendre l’endroit joli, mais de le réinterpréter pour montrer que même dans les lieux les plus bruts, il peut y avoir de la beauté.
THE FACTORY
MYSTERY WITHIN THE MATERIAL.
I called this piece The Factory because it captures exactly what I love to do: take a cold, industrial, almost abandoned setting, and infuse it with warmth, light, and meaning.
We see Paschat leaning against a wall, calm and almost enigmatic. He’s still, yet he speaks volumes. There’s a quiet mystery in his gaze, in his posture—as if he’s observing the world with clarity, yet never letting himself get swept up in the chaos.
I approached this piece with a focus on depth, working intensely with textures and the contrast between shadow and light. The floor, the walls, the tags, the scraps of paper, the debris—everything is rendered in detail. But despite the dark surroundings, it’s the character who becomes the source of light. The goal wasn’t to make the place beautiful, but to reinterpret it—to show that even in the rawest spaces, beauty can emerge.