Page 116 - Livre Meytal taieb
P. 116
Difficile ? Il est venu me dire quelque chose
Ou de recevoir des invités ? Alors spécialement là, donne le maximum que tu peux pour travailler sur ce point ! Et prend des notes chaque jour pour ces Mitzvot au sujet de ta progression en ces points spécifiques : combien de fois as-tu retenu ta colère aujourd’hui, combien d’invités as-tu conviés et accueillis ce Shabbat dernier à la maison ?
Il faut savoir que la Torah demande de travailler justement là où est la difficulté.
Lorsque j’ai un manque, c’est un signal qu’une volonté personnelle n’a pas été remplie : le résultat est que j’en souffre... Alors je peux prendre un temps d’arrêt et de recul et me demander pourquoi je souffre et pourquoi je veux cette chose. J’essaye ainsi de me moraliser pour changer mon comportement et comprendre que si je souffre de ce manque c’est que je dois travailler dessus. Tant que je n’ai pas réussi à travailler sur ce point, j’en souffre...
Regardez aujourd’hui combien de gens recherchent le bonheur... par n’importe quel moyen ! Autrefois les gens étaient contents pour peu de chose et se satisfaisaient de peu. Aujourd’hui on a l’impression que les gens n’ont plus de limites dans les plaisirs qu’ils comblent ; malgré tout il y a beaucoup de suicides dans notre génération ‘Halila et beaucoup d’utilisation de moyens censés apporter des plaisirs existent mais qui sont dangereux pour l’âme et le corps, tout simplement nocifs. Beaucoup de gens prennent de la drogue avec les effets très graves que cela implique...
Comment définir ces comportements ? Il s’agit là d’une intention de raccourcir son chemin. Et HaKadoch Baroukh Hou ne veut pas que tu raccourcisses ton chemin mais que tu grandisses par ce chemin.
-112-