Page 169 - Livre Meytal taieb
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Comment traverser la mer
C’est écrit que lorsqu’HaChem a envoyé Moché Rabbénou parler avec Pharaon, Moché Rabbénou s’est plaint à HaChem en sortant de cet entretien disant « Depuis que je suis venu parler avec Paro, il a encore augmenté les mauvaises corvées pesant sur le Klal Israël ». Notons le terme depuis employé : Az en Hébreu, employé à nouveau aujourd’hui de l’ouverture de la Mer des Joncs dans Az Yachir Moché, le cantique chanté alors par tout le Klal. Ce Az faisant écho dénote combien le labeur forcé et amplifié, cette maltraitance était nécessaire car la traversée de ces moments difficiles est l’élaboration d’une échelle de valeur qui leur permettra d’apprécier à sa juste valeur la connaissance de leur Guéoula.
Hakhamim disent que si tu n’as jamais connu l’obscurité tu ne peux pas apprécier la lumière... Et même la journée : comment commence-t-elle ? On ne passe pas brusquement de l’obscurité à la lumière. La lumière diffuse sa luminosité avec douceur, petit à petit comme par dégradé de couleurs, passant par l’aube puis diffusant graduellement jusqu’au lever du soleil. Se rend-on seulement compte que l’on est passé de l’obscurité à la lumière tant ce passage est graduel ?
HaChem veut que tu intègres qu’il y a une étape pour chaque chose dans ta vie : ce n’est pas par hasard si tu passes par toutes ces différentes étapes... La vie n’est pas une ligne droite ni directe ! La vie est comme une chaîne de maillons enclenchés l’un dans l’autre pour t’emmener quelque part.
Et sous cet éclairage renforçons notre Emouna !
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