Page 196 - Livre Meytal taieb
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Parler à Hachem
Avec l’aide d’HaChem il faut changer les choses à la racine et ne pas s’empêtrer avec le résultat d’une situation sans tenir compte de sa source. Peut-on se représenter que l’on essaie d’améliorer la qualité des feuilles ou des fruits d’un arbre directement sur sa frondaison sans tenir compte de sa racine : le fruit est la résultante de ce que la racine a consommé.
Il faut s’attacher à comprendre que notre bagage c’est ce que nous avons en tête, les souvenirs vécus que l’on a gardé en mémoire et que l’on prend avec soi. Il faut que l’on change sa manière de voir les choses et que l’on comprenne que la source d’un malaise n’est pas extérieure mais qu’elle dépend d’un travail sur soi-même qui est à accomplir... et qui est demandé !
HaChem Qui m’aime, m’envoie dans mon entourage des gens qui me stimulent, afin de travailler la patience et la sérénité. Moi, par justification je pourrais répondre que c’est à cause de untel ou de unetelle si je me suis mis en colère. Mais laissons les raisons de nos entourages : ils sont comme des pions qu’HaChem a placés là tout autour dans le jeu de notre vie : et au contraire nous devons nous réjouir qu’Il les placés sur le chemin de notre destinée pour autant d’occasions de travailler sur soi.
C’est toute une collecte de souvenirs que j’ai gardé en tête avec pour corollaire la survenue à tout moment d’un souvenir parmi d’autres, qui surgit subrepticement pour un évènement similaire vécu dans le présent : à chaque événement je remémore un souvenir venu de ma mémoire qui se rapporte par une similitude à ce que je suis en train de vivre. Je subis alors des images et des idées relatives à une histoire passée... qui devrait pourtant rester « classée » ! C’est donc sur ce point bien défini que j’ai un travail à accomplir. Seulement on ne sait souvent pas comment travailler sur soi...
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