Page 34 - Livre Meytal taieb
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Trois conditions pour acquerir la Torah
un système de raccordement fait de câbles reliés les uns aux autres, enchevêtrés et dont on ne sait comment ils traversent la ville pour y arriver depuis la centrale électrique... L’humilité justement c’est de savoir que je ne suis moi-même que ce câble de raccordement, un vecteur de HaKadoch Baroukh Hou dans ce monde. Si je crois que c’est moi qui décide quoi que ce soit, la Torah ne peut pas se réaliser en moi. Reconnaître qu’HaChem est la Source de Lumière du monde et que je suis seulement un moyen pour qu’elle nous parvienne est la base de l’humilité.
Il existe des Mitzvot Tassé et celles Lo Taassé. Pour accomplir ces Mitzvot Lo Taasé, qui interdisent certaines actions, l’homme a besoin de l’eau : elle refroidit et agit de telle sorte à rendre un peu lourd ou engourdi, presque paresseux à faire une action ; elle nous retient.
Quant au feu - qui parait être une qualité complètement opposée à l’eau – nous est nécessaire aussi pour acquérir la Torah. C’est écrit que la mèche de la bougie est la Mitzva et que la Torah en est la lumière, la flamme. Le feu de la Torah est semblable à un flambeau qui illumine le chemin de l’homme ! Si marchant dans un chemin obscur tu as une bougie à la main, tu peux voir où tu en es et te diriger grâce à la lumière de cette flamme.
On ne réalise pas ce que constitue l’obscurité totale mais plongé dans une épaisse forêt en pleine nuit sans même la lumière de la lune on comprendrait le besoin d’une bougie. Ce monde ressemble au ‘Hochekh, aux ténèbres : tout y est caché comme dans la mer. Lorsqu’on contemple la mer on en voit la surface, ignorant tout ce qui est caché dans ses profondeurs et ce qui s’y passe...
L’homme ne peut vivre dans cette obscurité sans la flamme de la bougie : alors il peut entrevoir les dangers mais aussi les joies et les bonnes issues. La Torah accompagne l’homme dans tous les points
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