Page 52 - Livre Meytal taieb
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Qui est le juge
Pourquoi ai-je besoin d’un juge en moi ? En réalité je juge toute la journée les situations vécues : ce que j’entends, ce que je vois et par la façon dont je le vois...
Donc je dois être le meilleur juge qui soit, ne prendre aucune partie et juger chaque situation comme HaChem et notre Torah HaKédocha l’attendent de moi, sans être corrompu de rien
Je ne dois pas être influencé, que ce soit mon frère, mon fils ou mon mari, ou encore ma voisine, ni pour une personne dont j’ai pu recevoir un bien quelconque.
Il faut juger les situations de la manière la plus Emet, la plus vraie possible ! C’est une Mida qui demande du temps pour l’acquérir. Ce n’est pas facile d’être vrai et cela demande un travail comme pour ne pas mentir même pas à un pourcent !
Cela signifie que juger des situations et juger des gens me demande d’être au maximum vrai avec moi-même. Ainsi ce que réalise le policier doit concorder avec les décisions du juge, lesquelles la police met en place : de cette manière je dois être policier sur moi-même. Si j’ai décidé d’agir d’une manière ou d’une autre, le policier en moi doit m’aider à réaliser cette action.
Par exemple si tu gares mal ta voiture, conformément à une loi du pays, il y a un policier qui passe pour te mettre une contravention ! Je dois, suivant cette image, avoir un policier en moi, si bien que je dois m’auto-réprimander lorsque je n’agis pas comme il faut.
Dans la mesure où l’homme juge d’ici-bas, il évite les jugements des villes ; mais si l’homme se laisse aller il oblige HaKadoch Baroukh Hou à sans cesse le reprendre pour le remettre dans le droit chemin. Mais si l’homme se conduit toujours selon la Torah et ses préceptes, il ne commettra jamais aucun Issour, aucun interdit.
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