Page 68 - Livre Meytal taieb
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Sans efforts il n’y a rien
On voit que David HaMelekh avait une vie remplie d’épreuves au quotidien, et toute sa vie il s’est investit et il s’est fatigué ; il a dit : « Combien sont nombreux mes ennemis qui se dressent contre moi ! ».
L’homme doit comprendre, qu’il n’y a pas une période dans sa vie où il a le droit de tout lâcher et d’arrêter ses efforts. Même les plus grands de notre génération d’aujourd’hui multiplient des efforts toute leur vie.
Moché Rabbénou, à la fin de sa vie, a trébuché, il a commis la faute de Mé Mériva ( il a frappé le rocher au lieu de lui parler), dans les dernières lignes de la Torah. Tous les Richonim n’arrivent pas à comprendre cette faute de Mé Mériva. Mais la Torah stipule qu’il a fauté, elle appelle cela une faute !
Le but de toutes les créatures est de faire des efforts. Mais nous nous sauvons continuellement de l’effort, que l’on cherche à éviter, sans comprendre que justement c’est à travers l’effort que nous arriverons à la Chlémout, à la perfection !
Le Ram’hal nous transmet dans son livre que la base et le fondement premier sur lequel tout est justifié c’est que HaKadoch Baroukh Hou voulait que l’homme se perfectionne ainsi que tout ce qui a été créé pour lui. Ce qui est un mérite et une source de récompense pour l’homme.
C’est-à-dire que l’homme doit se fatiguer sans arrêt comme dans un Business pour atteindre cette perfection.
Et lorsqu’il arrive à atteindre cette plénitude, cela ne revient qu’à lui- même, cela lui appartient, parce qu’il s’est fatigué pour y arriver et cet accomplissement fait à présent partie de lui !
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