Page 73 - Livre Meytal taieb
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Prier comme un orphelin
Toute notre problématique tient à ce que nous comptons sur toutes sortes de personnes et de choses en ce monde : même ceux qui sont fiers de dire qu’ils ont la Emouna et parlent fort de Bita’hon et de Emouna, ont en profondeur, dans le subconscient, placé quand même leur confiance en autre chose... Alors que le désir le plus ardent d’HaChem est de vouloir ton cœur livré à Lui, d’entendre ta Téfila !
Si tu crois que tu peux compter sur une quelconque option de secours X ou Y ou en quelque personne, questionne-toi sur Qui les mets à ta disposition : c’est Lui. Alors pourquoi tomber dans ce piège d’occulter le Créateur derrière Sa créature ?
On doit arriver à ce stade de s’attacher à HaKadoch Baroukh Hou semblable à un résident du milieu désert qui n’a rien ni personne vers qui se tourner hormis HaChem, comme cet orphelin ou cette veuve qui crie vers HaChem du plus profond de son cœur. C’est de cette manière qu’il faut s’adresser à notre Maître du monde comme à notre unique Père, ce qui demande beaucoup de travail.
Pour évoquer les épreuves de notre monde actuel on peut rappeler les paroles d’un Admour qui dit une fois à son élève « L’épreuve de Emouna pour des gens comme toi et moi ressemble à une épreuve donnée de grimper sur un mur lisse ! ». C’est comparé à cette difficulté que ressemblera la Emouna de la fin des temps. Il s’agit là de surcroît une difficulté évoquée par un Admour à son élève – si l’on peut imaginer le niveau atteint - alors qu’en est-il pour nous simples Juifs ?
HaKadoch Baroukh Hou vérifie en réalité pour chacun de nous au millimètre près comment se situe notre niveau de Emouna quelle que soit ta personne en surface grand ou petit et nous distribue nos épreuves en fonction de chaque cas particulier. Il vérifie la distance que chacun met entre Lui et soi car Il est un D. jaloux !
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