Page 57 - Le savoir-survivre

Vous n’y trouverez ici qu’une synthèse succincte dans laquelle on distingue essentiellement cinq catégories d’accidents graves dont sont victimes les motards.
LE SAVOIR-SURVIVRE
1Le premier profil, qui concerne 32 % des cas étudiés, est intitulé “Le motocycliste perd le contrôle”.
En fait, il s’agit ici essentiellement des chutes en virage, au freinage ou dans d’autres conditions, sans qu’un autre véhicule soit impliqué. Outre le virage souvent difficile à négocier, les autres causes principales d’accidents étaient la vitesse excessive, la conduite sous influence de l’alcool et le manque d’expérience.
2Dans le second cas, dénommé “L’autre usager ne remarque pas le motocycliste”, un autre conducteur n’a pas vu le motard.
La vitesse du motard en approche constitue souvent un facteur aggravant. Ce type d’accidents constitue 30 % des cas.
3Le troisième type d’accidents porte le label “Le motocycliste n’est pas suffisamment visible lors du dépassement”.
C’est le cas classique de l’automobiliste qui déboîte ou qui tourne à gauche sans remarquer qu’un motard est en train de le dépasser. Cela concerne 13 % des accidents pris en compte.
4Dans le quatrième cas de figure, représenté à hauteur de 6 %, “Le motocycliste dépasse incorrectement”.
On considère ici que le motocycliste a mal choisi son moment de dépassement.
5Enfin, le cinquième profil, qui concerne 7 % des accidents est nommé ”L’autre usager se retrouve sur la bande du motocycliste”.
Cela arrive le plus souvent par perte de contrôle, par manque de vigilance ou par un dépassement sans avoir remarqué l’arrivée du motard. Au total, 88 % des accidents ont ainsi été répartis dans ces cinq profils, les 12 % restants ont été jugés inclassables.
Le fait d’être en droit ne suffit pas à limiter la casse. Pour le motard ou le scootériste, mieux vaut toujours prévoir ce que les autres pourraient faire.
Sans doute une machine sportive n’est-elle pas plus dangereuse en soi. Mais on pourrait croire que l’utilisateur d’une sportive manque (parfois ?) de prudence. Cela pourrait expliquer une accidentalité plus élevée pour cette catégorie.
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